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Liège rejoint Bruxelles et Charleroi dans la grève chez bpost: "Nous regrettons de devoir prendre la population en otage"

 
 

Les permanents syndicaux de la CSC-Transcom, réunis lundi matin à Namur, ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève en l'absence de réaction de la direction de bpost. Les piquets de grève restent dès lors en place devant les centres de tri et de transport de Bruxelles, Fleurus (Charleroi X) et Liège, a annoncé André Blaise, secrétaire général de la CSC-Transcom.

"La grève se poursuit, et le mouvement risque de s'amplifier", prévient le syndicaliste. "Nous regrettons évidemment que ce soit la population qui soit prise en otage, mais c'est la direction qui est responsable, pas la CSC".

Le syndicat se dit prêt à accepter toute main tendue par la direction pour reprendre les négociations. "Pour l'instant, je n'ai aucune nouvelle. Si la direction m'appelle dans les minutes qui suivent, bien sûr que nous serons ouverts à la discussion, mais elle doit être prête à amender certaines mesures".


Des heures de récup’ contre de l’argent ? Les syndicats n’en veulent pas

Le personnel de bpost mène des actions de grève depuis la nuit de mercredi à jeudi pour protester contre le plan MSO qui prévoit entre autres que le travail du samedi soit assimilé à un travail de semaine, entraînant la suppression des deux heures de compensation accordées aux salariés pour le travail de week-end et leur remplacement par une prime nette annuelle de 240 euros.

Le personnel des centres de tri dénonce aussi la modification future de l'article 29 de la loi de 1991 sur les entreprises publiques mentionnant que le recrutement de statutaires au sein de ces dernières est la règle.

Le plan MSO devrait être avalisé jeudi prochain au cours d'une commission paritaire.


 

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