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Les ventes d'eaux aromatisées en augmentation: sont-elles vraiment plus saines qu'un soda?

 
 

Les ventes d’eau en bouteille ont globalement diminué, sauf celles d’eaux aromatisées. Aujourd’hui, on en trouve au goût de pomme, de citron, de fraise… Ces boissons sont présentées comme des alternatives aux sodas, mais sont-elles vraiment saines ?

Vous les connaissez au citron, à la pêche ou encore à la mûre… Les eaux aromatisées ont envahi les rayons de nos supermarchés. "C’est bon. Pour ceux qui n’aiment pas l’eau plate, au moins, ils ont de l’eau avec du goût", constate un client dans une grande surface. "Moi, c’est particulièrement l’eau plate ou l’eau pétillante. Mais l’eau aromatisée, jamais", dit un autre. "Moi je préfère l’eau aux arômes parce que j’aime bien le goût", ajoute encore un troisième.

Un succès commercial qui s'explique peut-être par sa composition : aucun sucre ajouté. "Moi, j'aime bien. Ça me permet de moins culpabiliser que d’acheter du coca. Je trouve ça plus sain", confie une cliente. Mais attention au piège, il faut bien lire l'étiquette pour s'assurer de la qualité de son achat et de son apport pour la santé. "Les boissons aromatisées qui contiennent uniquement de l'eau et des arômes naturels n'ont pas d'inconvénient. Bien entendu, on préfère l'eau pure mais après l'eau pure, je dirais que c'est le premier choix. Et c'est certainement préférable à des boissons qui contiennent des sucres ajoutés et/ou des additifs", explique Nicolas Guggenbûl, diététicien.

Le secteur des eaux est en nette diminution. Les ventes d'eau gazeuse ont baissé de 12% en un an. Par contre, les eaux aromatisées ont augmenté de 1,3%. "Une partie de la clientèle se méfie des jus, par exemple, parce qu'ils ont la réputation d'être sucré. Mais d'un autre côté, peut-être qu'on a envie d'avoir un produit un peu plus frivole qu'une eau plate sans goût et donc on se permet quelque chose qui est zéro calorie", note Christophe Sancy, rédacteur en chef d’un magazine spécialisé dans la grande distribution.

Ces eaux progressent dans la grande distribution, mais le marché reste plutôt marginal. Elles représentent aujourd'hui 6% de parts du marché des eaux.


 

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