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"Les femmes ne veulent plus ouvrir les jambes": les propos sexistes CONSTERNANTS d’un chirurgien à l’université de Gand (vidéo)

"Les femmes ne veulent plus ouvrir les jambes": les propos sexistes CONSTERNANTS d’un chirurgien à l’université de Gand 
©Facebook campagne ROSA
 
 

Le chirurgien plasticien Jeff Hoeyberghs, connu pour ses propos misogynes, a tenu une conférence à l’Université de Gand le 4 décembre dernier, invité par la HVHV, l’association étudiante conservatrice et nationaliste du nord du pays. Une invitation qui avait déjà été contestée par bon nombre d'étudiants ce jour-là. Et son intervention fait le tour des réseaux sociaux tant les propos qu'il a tenus sont choquants.

L'homme a exprimé son sentiment quant au mouvement #MeToo : "Les femmes veulent les privilèges de la protection masculine et de l’argent, mais elles ne veulent par contre plus ouvrir les jambes", a-t-il lancé devant un parterre d'étudiants, masculins pour la plupart. "On ne peut pas traiter une femme sur un pied d’égalité sans devenir son esclave", a-t-il estimé.

Tout au long de son discours, une bière à la main, il crache sur les femmes. Elles sont tantôt superflues, tantôt de mauvaises mères. "On leur a donné des machines à laver, des lave-vaisselles, des femmes de ménage… tout. Jusqu’à ce qu’elles soient devenues inutiles", ajoute-t-il.

Il évoque aussi le peu de femmes présents dans le domaine scientifique en lançant : "Les scientifiques sont principalement des hommes, car, chez les femmes, il y a toujours leurs émotions qui interviennent".


Un discours condamné de toutes parts

Ses propos, relayés sur les réseaux sociaux, ont choqué. Plus de 500 plaintes ont été déposées auprès de l’ordre des médecins de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. Les ministres fédérales et flamandes de l’égalité des chances ont aussi réagi. Ils décrivent ces propos comme honteux, hallucinants et embarrassants. L’université de Gand parle quant à elle d’humiliation : "Ce qui est monté dans la vidéo est carrément humiliant et va complètement à l’encontre de tout ce que notre université défend", a déclaré le recteur Rik Van de Walle au journal Het Laaste Nieuws.

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