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Les militaires belges ne rentreront pas tout de suite: "Si nous devons quitter l'Afghanistan, cela ne veut pas dire que nous devons quitter la zone"

 
 

Une centaine de militaires supplémentaires ont été envoyés à Kaboul en renfort pour l'opération de rapatriement des Belges en Afghanistan. Selon la ministre de la Défense, il s'agit de personnes de "tous les profils. Des para-commandos des forces spéciales, mais aussi des personnes qui sont là pour une aide psychologique.

Ces militaires devraient rester encore plusieurs jours sur place. Dans le même temps, le président américain Joe Biden a à nouveau confirmé que les troupes américaines allaient quitter l'Afghanistan dès le 31 août. La ministre Ludivine Dedonder (PS) était l'invité de 7h50 ce mercredi sur BEL RTL. Elle répond aux questions de Fabrice Grosfilley.

Vous avez planifié des opérations jusque quand ? Jusqu'à vendredi ? Ou au-delà ?

On en prévoit chaque jour, je dirais. Mais nous sommes dépendants de la sécurité sur place, et de la sécurisation de l'aéroport par les Américains. Si ces forces armées s'en vont, nous aussi nous devrons nous retirer. Des rotations sont prévues aujourd'hui et demain. Mais si nous devons quitter l'Afghanistan, cela ne veut pas dire que nous devons quitter la zone. Nous pouvons nous mettre dans une zone plus sûre et laisser différentes options ouvertes s'il y a encore des personnes à évacuer. 

Ça veut dire qu'on pourrait faire des opérations depuis un pays limitrophe ? Le Pakistan, par exemple ?

Toutes les options sont étudiées, nous restons sur place. J'ai renforcé la capacité militaire sur cette zone, toutes les options restent possibles.

Pour l'instant, ils sont à Islamabad (Pakistan) et à Kaboul (Afghanistan), on peut imaginer qu'ils vont se positionner ailleurs dans la région ?

Effectivement, il y en a au Pakistan et en Afghanistan, mais nous resterons sur la zone si c'est faisable pour être prêts à toute option éventuelle.


 

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