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Les métiers de la construction impactés par le mauvais temps: "On est en train de postposer à chaque fois"

 
 

Tous les métiers de la construction sont aussi impactés par le mauvais temps. Certains travaux, comme ceux notamment de toiture, accumulent à nouveau du retard. Les entrepreneurs doivent s’organiser afin d’éviter le chômage économique que beaucoup ont déjà connu durant les mois de Covid.

En 2016, Emmanuel est devenu indépendant. Il gère sa société active dans les toitures. Aujourd’hui, il est quasiment à l’arrêt et accumule les retards alors que le travail ne manque pas... Certains devis ont été signés en mars et les travaux auraient dû commencer le 15 juillet, comme ces travaux de toiture. "Sur le devis, on a une nouvelle charpente complète avec isolation 12 cm. Une tuile pour correspondre avec la bâtisse principale", détaille cet indépendant. "Ici, la façade va être refaite parce qu’on voit bien que ça a bougé juste-là. Et un pignon en ardoise artificielle", dit à propos d'un autre chantier.  

Résultat pour Emmanuel ? Il a accumulé presqu’un mois et demi de retard sur ses chantiers. "On est en train de postposer à chaque fois. Et là, on ne sait pas sur quel pied danser. Au niveau du temps, c’est un peu compliqué. On ne peut pas découvrir au risque d’avoir de l’eau à l’intérieur. Ce matin, il était annoncé pas de pluie et on avait de la pluie sur un de nos autres chantiers", regrette le gérant de "MG.RENOV" rénovation et construction. 

Au travail, malgré la pluie

Sur un autre chantier, nous rencontrons Adriano. Il gère la construction d'un immeuble de plusieurs appartements qui est en cours. Avec dix ouvriers, ce gérant chez "GSA Construct" est obligé de composer avec la météo. Il doit quotidiennement prévoir et s’organiser pour que ses hommes soient au travail, malgré la pluie. "On sait quand même prévoir avec le mauvais temps. Pour cela, on prévoit des rénovations à l’intérieur. Quand on a vraiment des fortes pluies, de la neige ou n’importe quoi, on travaille à l’intérieur, on ne s’arrête jamais", explique-t-il. 

Quant à la Confédération Construction, elle attend les chiffres de l’ONEM concernant le chômage avant de tirer des conclusions. 


 

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