Les deux tiers des inspecteurs de l'enseignement présentent ce week-end l'examen du Selor. Le président de l CGSP enseignement redoute les conséquence d'un taux d'échec important.
Les deux tiers des inspecteurs de l'enseignement présentent ce week-end l'examen du Selor. Au total, quelques 900 candidats vont passer ces examens ce samedi et dimanche. 160 d'entre eux sont déjà inspecteurs, mais ils ne sont pas nommés.
Si le taux d'échec est important, des problèmes sont à craindre
Le dernier examen des inspecteurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles remonte à 2002. Le but est de régulariser la situation de ces inspecteurs en les nommant. Mais s'ils venaient à échouer, ces derniers ne pourraient plus exercer leur métier. "Si le taux d’échec était important, on a de sérieuses inquiétudes quant au fonctionnement du service d’inspection. Imaginez qu’à la rentrée, 50% des inspecteurs n’ayant pas réussi seraient à remplacer, on peut craindre de sérieux problèmes dans le fonctionnement", explique Pascal Chardome, président de la CGSP enseignement, au micro de Céline Hürner.
"Rarement plus de 50% de réussite"
"Le taux de réussite aux examens du Selor ne sont pas vraiment toujours importants, c’est rarement plus de 50% de réussite. Ça c’est un peu l’inquiétude, de voir si malheureusement le service général de l’inspection ne risque pas d’être en partie décapité à l’issue de ces examens, mais il faudra bien entendu attendre les résultats pour le savoir", ajoute-t-il. Les résultats des tests seront connus dans un mois.
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