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Les insecticides, une solution inoffensive contre la prolifération des moustiques ? "Il faut bien respecter le mode d'emploi"

 
 

Cette année, les moustiques et les insectes sont particulièrement nombreux. L'une des solutions, c'est évidemment d'utiliser des insecticides. Mais il vaut mieux bien respecter le mode d'emploi. Ces produits ne sont normalement pas dangereux pour l'être humain, à condition de respecter certaines règles.

Chaque année, l’entreprise Riem située à Sombreffe vend 350.000 bouteilles d’insecticides. Ce produit a dû être testé tant au niveau de son efficacité que de son impact sur l’environnement et la santé afin d’obtenir une autorisation de mise sur le marché.

Des règles d’utilisation à respecter scrupuleusement

"Cela peut se vérifier à l’arrière de l’emballage. Ici il y a un numéro d’autorisation qui renvoie au numéro délivré par le SPF Santé. Une des choses les plus importantes que les consommateurs doivent aussi regarder, c’est le mode d’emploi", insiste Nicolas Manise, directeur général du groupe Riem.

L’efficacité du produit et son impact sur la santé ont en effet été définis selon certaines règles d’utilisation à respecter scrupuleusement. "Pour tout ce qui est insectes volants, les guêpes, les moustiques, les mouches, il faut vaporiser dans l’atmosphère à raison de 2 secondes par 10m3. Il faut donc avoir une estimation de la pièce dans laquelle on se trouve. On vaporise 2 secondes pour une petite pièce de 10m3 et cela suffit", assure le directeur.

 La femme enceinte doit éviter d’utiliser fréquemment des insecticides

Dans ces conditions, il n’existe pas de danger mais il faut tout de même rester prudent avec certains groupes à risque. "Notamment je pense aux femmes enceintes. On a décrit des risques notamment au niveau neurologique, même certains types de cancers ont été associés à une exposition pendant la grossesse. Donc dans ce cadre-là je pense que la femme enceinte doit éviter d’utiliser fréquemment des insecticides et demande à une tierce personne de le faire", conseille Alfred Bernard, professeur de toxicologie à l’Université Catholique de Louvain.

Pour ceux qui le souhaitent, des alternatives existent, comme un attrape-mouches qui ne contient que de la colle.


 

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