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Les écoles de plus en plus nombreuses à ABANDONNER le programme "fruits et légumes": la raison est purement administrative...

  • Les écoles abandonnent le projet "fruits et légumes"

  • Les écoles de plus en plus nombreuses à ABANDONNER le programme "fruits et légumes"

 
 
 

L'an dernier, ils étaient 795 à y participer, cette année, ils ne sont que 360…

Le programme "Fruits et légumes", mis en place depuis 10 ans à destination des établissements scolaires, est cofinancé par la région wallonne et l'Union européenne. Son but était de permettre aux enfants d'avoir accès à des fruits et légumes une fois par semaine, dans les écoles, dans le cadre d'une alimentation saine et variée, de découverte de nouveaux aliments, etc.

Toutes les écoles peuvent y avoir accès, c'est gratuit. Oui mais voilà, les contraintes administratives liées à l'inscription de son école sont telles que plus de la moitié a décidé d'arrêter par rapport à l'an dernier. Pour l'année scolaire 2017-2018, 795 établissements y participaient, cette année, ils ne sont plus que 360.

Chaque école doit, chaque année, remplir un dossier assez conséquent et le renvoyer à la Région wallonne. Elle doit également elle-même sélectionner un fournisseur et avancer la somme. Ensuite, l'établissement scolaire doit fournir les factures à la région qui rembourse l'école. Cette surcharge administrative en a découragé plus d'un, comme en témoigne Stéphane Vreux, directeur de l'école du Biéreau à Louvain-la-Neuve. 


Le directeur regrette, les enfants aussi

"On nous demande de prouver qu'on a bien consulté les fournisseurs, de préciser quels sont les fournisseurs qu'on a contactés, de transmettre une copie du PV de toutes les conversations téléphoniques. Et dès lors, de nombreuses écoles ne participent plus au programme parce que les contraintes administratives sont tellement lourdes"
, a-t-il confié ce matin sur Bel RTL.

S'il est déçu, les enfants le sont évidemment aussi : "J'aimais bien, c'était bon, c'était chouette, c'était varié", dit un élève. "J'étais sûr d'en avoir au moins un, parce que je l'oublie souvent", ajoute un autre.

Le ministre wallon de l'agriculture, René Collin, s'engage à simplifier les procédures administratives pour l'année 2019.


 

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