En ce moment
 
 

Les centres de test et d'analyse risquent-ils d'être débordés à cause des voyages?

 
 

A l'approche des vacances et de la mise en place des règles d'accès aux pays étrangers, les centres de dépistage risquent d'être sous tension. De nombreux Belges qui ne sont pas vaccinés, ou pas complètement, devront présenter des tests PCR négatifs pour voyager. Dans certaines communes, les laboratoires sont parfois déjà saturés. Cependant, la situation générale devrait être gérable selon les autorités.

Le test PCR s’est imposé dans nos vies depuis plusieurs mois. Cet été, il pourrait s’avérer incontournable pour garantir nos départs en vacances. Un dépistage négatif sera peut-être indispensable pour accéder à certains pays.

Dans le centre de dépistage que nous avons visité à Ronquières, ces dernières semaines, on observe déjà une hausse du nombre de tests réalisés: de 50 par jour en avril, on arrive aujourd’hui à 150… et le chiffre devrait encore augmenter. Fin juin, ce devrait être ici 400 tests par jour.

Alors, aura-t-on la possibilité de gérer autant de demandes de tests? "On pourrait mettre une deuxième infirmière pour réaliser les testings. On pourrait également élargir les heures d'ouverture. Ce sont des possibilités pour augmenter la cadence", nous a expliqué Elisabeth Bodson, gestionnaire du centre de test de Ronquières.

De manière générale, les 140 centres de dépistage devraient suffire à absorber les demandes. Côté analyses, la capacité actuelle est de 150.000 tests par jour: pas de problème à signaler non plus.

Pour les professionnels, c’est la couleur des pays qui compte maintenant. "Si la Belgique reste rouge, on a tous intérêt à ce que l'incidence baisse dans les prochaines semaines, les pays qui accueillent comme touristes les Belges, pourraient demander un test à l'arrivée", a indiqué Carole Schirvel, commissaire adjointe corona.

En cas de demande trop importante, les principaux centres d'analyse du pays pourraient aussi effectuer des prélèvements. Une solution réelle pour une situation qui ne devrait pas arriver.


 

Vos commentaires