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Les Belges sont de plus en plus conscients de l'impact de l'homme sur le climat: "C'est la première étape, mais ça ne suffit pas" (vidéo)

 
 

Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, était l'invité de 7h50 sur Bel RTL. Antonio Solimando en a profité pour revenir avec lui sur le climatoquiz organisé dans le cadre de notre opération La Voix des Belges.

Antonio Solimando: Une grande majorité des Belges pense que 2018 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde. C'est faux…

Jean-Pascal van Ypersele: "Oui, mais ce n'est pas très loin de la réalité. Il faut tout de même se souvenir que les quatre années les plus chaudes de l'histoire des mesures se sont passées au cours des cinq dernières années. Donc, même si 2018 a été un peu plus froide que 2017, on n'a pas arrêté de battre des records. On est clairement sur une tendance à la hausse."

A. S.: Le positif du climatoquiz organisé dans le cadre de notre opération La Voix des Belges, c'est que la plupart des Belges savent aujourd'hui que le danger est lié au CO2. Il n'y a plus que 15% des sondés qui nient l'impact de l'homme sur les changements climatiques.

J.-P. v. Y.: "C'est une tendance qu'on voit dans beaucoup de pays du monde, y compris aux Etats-Unis où le pourcentage de ceux qui pensent que les activités humaines ne sont pas le facteur principal est aussi en forte diminution. Je crois que maintenant, tout le monde voit que le climat change. Tout le monde a entendu les explications des scientifiques. Le message commence à pénétrer donc maintenant, ce qu'il faut, c'est réduire ces émissions de CO2."

A. S.: Cette prise de conscience vous rassure ?

J.-P. v. Y.: "Oui, c'est la première étape. Mais cela ne suffit pas. Il ne suffit pas d'être conscient d'un problème pour le résoudre."


 

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