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Le syndicat CSC hausse le ton: la grève actuelle est la décision de quelques responsables de la CGSP qui servent les intérêts du PS

Le syndicat CSC hausse le ton: la grève actuelle est la décision de quelques responsables de la CGSP qui servent les intérêts du PS
Image d'illustration
 
 

Trop, c'est trop. Cette fois, le syndicat CSC a décidé d'exprimer clairement son avis face à la grève dans les transports en commun. C'est Bruno Belluz, le secrétaire permanent Transport qui parle. Voici ses déclarations en intégralité.

"Il ne faut pas se tromper, le chaos que nous connaissons aujourd’hui dans les sociétés de transport en commun est orchestré par une minorité de personnes. En effet, l’appel à la grève à durée indéterminée n’est pas le résultat d’une consultation des travailleurs mais bien la décision de quelques responsables de la CGSP. Preuve en est, l’installation de piquets, parfois très durs, dans l’ensemble des dépôts afin d’empêcher les chauffeurs désireux de prendre leur service. La raison de cette situation et claire et d’ailleurs avouée par le numéro un de la CGSP : faire tomber le gouvernement fédéral.

Force est de constater que les séances de vote tenues dans les différentes sociétés n’offrent pas de majorité confortable à la poursuite de la grève. Etrangement d’ailleurs, ce qui était hier une grève au finish devient subitement une grève de trois jours.

Pour la CSC Services publics, il n’est pas question de s’associer à ce mouvement plus politique que social qui n’a pour but que de servir les intérêts du PS. En effet, les TEC dépendent du gouvernement wallon et nous ne voyons pas arriver de revendications concernant le secteur de la part du syndicat socialiste. Pour les délégués de la CSC, les mesures gouvernementales restent imbuvables, mais sont contestées dans le cadre d’un plan d’action interprofessionnel décidé au niveau national.

Toutefois, ce que la CSC Services publics ne peut tolérer, c’est l’attitude des directions qui échappent littéralement à leur responsabilité en ne prenant pas les dispositions nécessaires pour pouvoir laisser ceux qui le veulent, rendre le service aux usagers. Manifestement, pour ces directions, la situation des premiers nommés n’est pas plus importante que celle des seconds. Nous nous demandons même si les TEC sont encore dirigés lorsque l’on constate l’absence de communication et de prise de décisions.

Les directions se rendraient-elles coupables de complicité dans cette situation ? La question mérite d’être posée."


 

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