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Toujours plus de bénéficiaires du revenu d'intégration sociale, le nombre a même explosé en Wallonie

Toujours plus de bénéficiaires du revenu d'intégration sociale, le nombre a même explosé en Wallonie
 
 

Le nombre de bénéficiaires du revenu d'intégration sociale (RIS) a encore augmenté au premier trimestre de 2015, selon un communiqué de l'Institut pour un Développement durable (IDD) qui s'appuie entre autres sur les données du SPP Intégration Sociale.


Il a explosé en Wallonie

S'il a augmenté significativement dans les trois régions du pays (+10% au total par rapport à un an plus tôt), le nombre de bénéficiaires du RIS a explosé en Wallonie (+15%), avec 54.155 personnes au premier trimestre. La Flandre en comptait 27.054 et Bruxelles 31.988, précise l'IDD. L'Institut attribue cette évolution en partie à la fin de droits de milliers de bénéficiaires d'allocations d'insertion. D'après des chiffres de l'Onem, la Wallonie enregistre à elle seule presque la moitié du recul d'allocations d'insertion (-19.667 bénéficiaires à un an d'écart, contre un total de -41.538 pour la Belgique).


Beaucoup de femmes et de la catégorie d'âge intermédiaire

Par ailleurs, "moins de 40% des personnes ayant perdu leur allocation d'insertion se retrouvent in fine comme bénéficiaires du revenu d'intégration, en Wallonie comme à Bruxelles", constate l'IDD. Cette proportion est nettement plus faible en Flandre. Les personnes qui ont perdu leur allocation d'insertion présentent deux caractéristiques: sur-représentation des femmes (sauf en Flandre) et de la catégorie d'âge intermédiaire, en comparaison à la structure observée début 2014.


"Les politiques de remise à l'emploi par les CPAS sont à la traîne dans les trois régions"

Autre constat: la part des 25-44 ans bénéficiant d'un RIS a augmenté entre 1,7% à Bruxelles et 3% en Wallonie, en comparaison à la même période un an plus tôt. L'augmentation du nombre de bénéficiaires du RIS intervient alors que "les politiques de remise à l'emploi par les CPAS sont à la traîne dans les trois régions", ce qui fait craindre à l'Institut de Philippe Defeyt, également président Ecolo du CPAS de Namur, que le nombre de personnes "ayant perdu leur allocation d'insertion ont moins de chance de trouver un emploi", conclut le communiqué.


 

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