En ce moment
 
 

Le Belgique sortira-t-elle du nucléaire en 2025? Le gouvernement devrait prendre une décision ce mois-ci

 
 

La journée sera chargée pour le gouvernement. Malgré le comité de concertation de ce vendredi matin, un comité ministériel restreint est prévu concernant la sortie du nucléaire. Nos dirigeants devront décider si – oui ou non – la Belgique sortira du nucléaire en 2025. La ministre de l'Environnement a reçu le rapport qui doit servir de base aux discussions et il devait répondre à ces deux questions : "Pourra-t-on assurer notre approvisionnement en électricité si on arrête les centrales ?" et "Cela aura-t-il un impact sur nos factures ?".

La journée sera chargée pour notre Premier ministre et ses Vices-Premiers. En plus du codeco prévu ce vendredi matin à 9 heures, le gouvernement enchaînera avec un comité ministériel restreint concernant la sortie du nucléaire. Nos dirigeants devront se pencher sur la question de la sortie de la Belgique du nucléaire en 2025.

Le gouvernement s'est fixé pour objectif de jeter les bases de la politique énergétique de la Belgique pour les 30 ou 40 prochaines années. La ministre de l'Environnement a reçu le rapport qui doit servir de base aux discussions. Ce rapport part du principe que les deux centrales nucléaires en Belgique ferment. Tout aurait été plus facile si, après analyses et études, les conclusions de celui-ci tendaient vers une impossibilité. Mais le rapport ne conclut pas cela…

Deux questions étaient mises sur la table : la première concernant l'approvisionnement en électricité. D'après le rapport, il n’y a aucun risque de pénurie à partir de 2025. Pourquoi ? Les experts comptent sur la production renouvelable comme l'éolien, le solaire et la cogénération. A cela, s'ajoutent les capacités déjà existantes en stock et enfin, les nouvelles capacités comme les deux projets de centrales au gaz à Vilvorde et à Flémalle.

L’autre point essentiel concerne l’impact sur les prix. Il serait, selon le rapport, limité. D'après une étude de l'université de Gand, avec le maintien ou non de deux réacteurs nucléaires, l'impact serait de l'ordre de 5 à 15 euros par an TVA comprise pour un ménage moyen.

Ce rapport d'évaluation sur la sortie complète du nucléaire d'ici fin 2025 sera donc discuté une première fois ce vendredi. Il est déjà vivement critiqué par certains partis qui estiment qu'il a été rédigé par six personnes dont quatre travaillent au cabinet de l’Energie.


 

Vos commentaires