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Le changement d'heure perturbe notre physiologie: un spécialiste donne ses conseils pour s'adapter

Le changement d'heure perturbe notre physiologie: un spécialiste donne ses conseils pour s'adapter
©RTLINFO
 
 

Nous avons une fois de plus changé d’heure hier. Vous vous sentez donc peut-être un peu décalé. À quoi ça sert ce changement d’heure et comment le digérer ? Invité du RTL Info Bienvenue, le chef de clinique des troubles du sommeil aux Cliniques de l'Europe Albert Lachman nous donne ses conseils. 

Lors d'un changement d'heure, ce spécialiste préconise d'anticiper en prenant des dispositions avant. Ainsi, quelques jours avant le passage à l'heure d'hiver, il conseille de retarder légèrement tous les jours les repas, "de telle sorte que le jour dit, on soit prêt au changement d'heure".Une seule heure de décalage d'un jour à l'autre provoque parfois d'importants bouleversements chez certains. Les personnes âgées qui peuvent marquer de marqueur externe du temps ou encore les agriculteurs qui s'occupent de leurs animaux à heures fixes sont particulièrement impactés, note Albert Lachman. Selon lui, "notre horloge biologique est très bien réglée et puissante. On ressent une heure de changement, par exemple avec les enfants qui se lèvent comme tous les jours à leur heure". 

"Ça n'a aucun sens"

Ce spécialiste du sommeil ne voit aucun intérêt dans ce changement d'heure. À son origine, cette mesure, "était censée faire des économies énergétiques en allumant au bon moment les lumières. Mais finalement, on est dans une société de service qui tourne 24 heures sur 24 et on utilise autant d'électricité quelle que soit l'heure d'été ou d'hiver. Donc ça n'a plus de sens à nos jours", assure-t-il.

La Commission européenne a pourtant décidé de supprimer ce changement d'heure mais la mise en place de cette mesure tarde. Tout le débat résidera sur l'heure à maintenir entre celle d'hiver ou celle d'été. "Par rapport à la physiologie du corps humain, il est mieux de rester à l'heure d'hiver. Si on repasse au printemps à l'heure d'été, on va avancer l'heure du lever donc on va se lever dans le noir, plus le risque d'accident de circulation au petit matin. Rien que ces deux arguments suffisent à dire 'non, restons à l'heure d'hiver'", avance Albert Lachman.

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