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La police liégeoise sévit contre les internautes qui publient des menaces ou des insultes sur les réseaux sociaux

La police liégeoise sévit contre les internautes qui publient des menaces ou des insultes sur les réseaux sociaux
©RTL INFO
 
 

Derrière un écran, sur les réseaux sociaux, certains pensent encore que tout peut être dit sans conséquence. Insultes, menaces, les dérives sont nombreuses. Dans une zone de police en périphérie liégeoise, on a décidé de ne plus rien laisser passer. Après un avertissement officiel, Un PV est rédigé et envoyé au parquet, si les propos relèvent de l’illégalité.

Insultes racistes, moqueries grossières envers la police, invectives sexistes… Voilà quelques-uns des commentaires que vont traquer désormais les policiers.

Sur un groupe rassemblant de très nombreux habitants d’Aywaille, par exemple, certains sont convaincus que tout dire y est un droit, et que l’insulte ou l’injure, n’est qu’une simple opportunité d’exister.

"Certaines personnes ne se rendent pas compte de la portée de ce qu’elles mettent sur internet et Facebook. C’est autre chose que la conversation au café du coin. Il y a des traces indélébiles qui restent et un impact beaucoup plus important", explique Didier Willemart, commissaire à la zone de police Secova.

La police peut, sans même recevoir une plainte, rédiger un PV. Mais c’est à chaque fois une grande surprise pour la personne désignée, car bien souvent, elle ne s’attend pas à être identifiée. C’est d’ailleurs pour être plus efficace qu’un policier va recevoir une formation qui va l’aider à démasquer les auteurs de ces commentaires délictueux.

"Derrière les pseudos, se cachent des adresses IP, et on va pouvoir travailler sur celles-ci pour déterminer qui est derrière tout ça", indique Didier Willemart.

Les mêmes règles valent pour internet et la vie réelle. Injures racistes, xénophobes ou sexistes sont susceptibles de poursuite, et une insulte envers les forces de l’ordre est un outrage.

Le simple rappel de ces règles par des policiers via les réseaux sociaux suffit bien souvent à refroidir les auteurs, mais toutes les zones de police s’apprêtent à sévir car les plaintes pour injure sont en augmentation.


 

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