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La plupart des centres-villes wallons se meurent: voici les bons et les mauvais élèves

La plupart des centres-villes wallons se meurent: voici les bons et les mauvais élèves
Le centre-ville de Namur, seule grande ville classée dans les bons élèves
 
 

41 centres-villes wallons, soit 60% des centres-villes de plus de 100 commerces, présentent une vitalité commerciale "mauvaise", voire "critique", ressort-il d'une étude réalisée par l'Université de Liège (ULg) et relayée mardi par les journaux Sudpresse.

Quelques bons élèves se distinguent particulièrement, selon l'étude. Mais ils sont peu. Dans l'ordre, seuls Saint-Vith, Waterloo, Visé, Beauraing, Namur, Bastogne et Fléron gardent un centre-ville "dynamique", avec une cote allant de 71 à 60%.

Puis se classent de nombreuses communes avec un centre-ville "moyen", dont celui de Liège, qui a la particularité de compter, et de loin, le plus grand nombre de commerces (1814, soit 802 de plus que celui de Charleroi, n°2) en Wallonie et ce malgré les très nombreux centres commerciaux en périphérie. Wavre, Spa, Malmedy, Nivelles, Binche, Waremme ou Hannut se classent aussi dans ces centres-villes qui résistent moyennement, avec des cotes entre 50 et 59%.


Les bonnets d'âne:

Par contre, les autres grandes villes de Wallonie, particulièrement Charleroi (les Carolos préférant se rendre à Namur ou Bruxelles pour leur shopping), Mouscron, Tournai, La Louvière, Verviers et Mons, présentent pour leur part un "mauvais" bulletin, de 39 à 49%.

Pire encore, les communes de Bouillon, Fontaine-l'Evêque, Frameries, Lessines et spécialement Athus (23%!) voient carrément leur activité commerciale disparaître, selon l'étude.


"Trop de commerces en périphérie"

"Les centres-villes souffrent d'une suroffre : trop de commerces se développent dans les périphéries et on est à saturation", alerte Guenael Devillet, le directeur du Segefa (Service d'Étude en Géographie Économique Fondamentale et Appliquée de l'ULg).

Pour réaliser cette étude, le Segefa a passé au crible 69 centres-villes comprenant plus de 100 points de vente et a pris en compte trois critères pour juger de leur vitalité, à savoir le taux d'occupation des cellules commerciales, la stabilité dans le temps des commerçants (turn-over) et la contribution des commerces en équipement de la personne ("articles légers").


 

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