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La grève dans les prisons se poursuit: les syndicats optent pour des actions en alternance partout dans le pays

La grève dans les prisons se poursuit: les syndicats optent pour des actions en alternance partout dans le pays
 
 

La rencontre mardi après-midi entre les représentants des gardiens de prison et le ministre de la Justice Koen Geens n'a pas abouti à une percée. Une nouvelle rencontre est programmée jeudi mais entretemps les syndicats optent pour des actions en alternance.

Mercredi, ce seront les prisons wallonnes qui seront concernées par les actions, jeudi les prisons flamandes et vendredi les bruxelloises. Le syndicat libéral SLFP couvrira désormais ses membres désireux de participer aux actions.


"Une attaque frontale au droit de grève"

Les gardiens protestent contre la volonté du ministre d'instaurer un service garanti en cas de grève. Ce mardi, les syndicats et le ministre de la Justice ne sont pas parvenus à dégager d'accord au terme de leur rencontre censée apaiser les tensions.

La semaine dernière, le gouvernement fédéral a approuvé, en première lecture, un avant-projet de loi du ministre de la Justice Koen Geens qui instaure un service minimum dans les prisons en cas de grève de plus d'une journée et qui permet de réquisitionner du personnel. Le texte doit encore être soumis au Comité de secteur III, le comité de concertation sociale compétent pour les prisons. Mais les syndicats dénoncent "une attaque frontale au droit de grève".  


"J'avais pris le temps d'avoir des négociations informelles depuis longtemps"

"C'est un peu un dialogue de sourds. On reviendra jeudi 9 heures, puisque l'on est invité mais si on négocie comme ça jusqu'au 5, je crains que notre avis ne soit pas très positif", précise Michel Jacobs, secrétaire fédéral prisons CGSP. 

Selon le ministre Koen Geens, ces dialogues sont pourtant essentiels. "Je ne m'attendais pas à une promenade dans le parc au moment où l'on annonçait ce service minimum. J'avais pris le temps d'avoir des négociations informelles depuis longtemps avec tous les partenaires impliqués mais une fois que ça devient quelque chose de formel, le climat change et il faut prendre le temps pour en sortir et c'est ainsi que l'on va continuer dans les jours qui viennent", indique-t-il.


 

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