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La galère des enseignants: qui veut de Stéphanie dans son établissement?

  • Rentrée scolaire: certains enseignants n

  • Le directeur d

 
 
 

A quelques jours de la rentrée des classes, il n'y a pas que les élèves qui commencent à stresser. Certains professeurs, qui ne sont pas nommés, cherchent encore dans différentes écoles des heures de cours pour compléter leurs horaires. De leur côté, les directeurs d'établissements peaufinent leur planning. Tout doit être prêt dans moins d'une semaine.

Nous sommes dans le bureau du directeur de l’institut provincial Jean Jaurès, à Charleroi. Il est en ligne avec Stéphanie, une professeure de néerlandais et d’anglais, qui s’inquiète de sa situation à quelques jours de la rentrée. Le directeur a reçu une dizaine de mails et une autre dizaine de coups de fil de professeurs inquiets. Mais pour l’instant, il ne peut donner que très peu de réponses. Henri Lancelloti, directeur de l’institut Jean Jaurès, au micro du RTLinfo 13H: "C’est toujours un peu compliqué à cette période. Rien n’est figé. On a les réunions d’attribution. On est en cours de préparation. J’en saurai plus aussi avec la rentrée scolaire. Aurais-je plus d’élèves ou moins ? Tout cela influence l’organisation de la rentrée scolaire."


"On m’avertit un 27 aout que je perds 4 heures"

Stéphanie a accepté de rencontrer une équipe de RTL-TVi. A 32 ans, elle cumule 5 établissements pour avoir ses heures. Mauvaise nouvelle aujourd’hui, elle a appris qu’elle en perdait un. Un exemple de la galère des enseignants. Stéphanie Neumann, enseignante, explique: "On vient de me téléphoner en me disant que la personne que je remplaçais durant l’année précédente veut reprendre ses fonctions. On m’avertit un 27 aout que je perds 4 heures dans un établissement." Stéphanie enchaîne les prises de contact pour compléter. Difficile dans ces conditions de développer un projet pédagogique."Je ne sais pas ce qu’il va m’arriver le 1er septembre. Le gouvernement nous demande de produire une certaine continuité et donner un certain sens à notre apprentissage. Chaque année ma situation change. Difficile de donner du sens."

Henri, le directeur, continue de potasser les mesures transitoires qui s’appliqueront à la rentrée. Stéphanie, elle, espère encore trouver un contrat à temps plein. 


 

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