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La Fédération des Entreprises belges demande aux professionnels de respecter les règles: "Sans cela, il y aura une catastrophe en septembre"

 
CORONAVIRUS
 

Les mesures annoncées hier par le Conseil National de Sécurité vont-elles mener les entreprises belges vers une nouvelle période délicate ? La Fédération des Entreprises Belges salue le courage de ces décisions et demande une anticipation future.

Avec ces nouvelles mesures liées à la vie sociale, de nombreuses entreprises belges vont à nouveau traverser une période compliquée. Les entreprises belges ont déjà subi de lourdes pertes, victimes d'un confinement économiquement difficile. Mais faut-il s'attendre à ce que la situation actuelle, avec des mesures temporaires de quatre semaines, dégrade encore la situation de nos entreprises ?

"Je pense, oui", répond Pieter Timmermans, Administrateur Délégué de la Fédération des Entreprises de Belgique. Mais il souligne la nécessité d'agir. "Les mesures sont très strictes mais indispensables. Elles auront un impact sur les commerces, on ne peut pas le nier", détaille-t-il ensuite.

Il enchaîne sur une demande précise, formulée ces derniers temps. "C'est pour cela que nous voulons, depuis déjà quelques semaines, que l'on discute d'un plan de relance. On savait qu'une deuxième vague allait arriver d'une façon ou d'une autre. Mais elle est venue beaucoup plus vite que ce que l'on pensait, maintenant il faut agir et suivre cela. Il faut monitorer la situation, parce que pour certaines parties de l'économie, ce sera très dur", explique Pieter Timmermans.

S'il salue les décisions, l'Administrateur Délégue de la FEB n'en est pas moins inquiet. "Si on ne fait rien, la catastrophe sera encore plus grande en septembre. Là, des entreprises vont faire faillite, il y aura plus de chômeurs et notre système de santé sera encore mis sous pression. C'est cela que l'on veut éviter", explique-t-il dans le RTL INFO 13H. "C'est pour ça que les mesures sont indispensables, parce que ne rien faire, ce serait encore plus grave et la catastrophe économique, sociale et sociétale serait encore plus grave en septembre. Il fallait intervenir. Mais j'appelle tout le monde à respecter les consignes, de les suivre strictement. Nous avons une chance de battre le virus, c'est maintenant. Nous n'en aurons pas de deuxième", a-t-il poursuivi.

Il invite aussi à respecter la recommandation de télétravail, abandonné peu à peu depuis quelques semaines. "C'est une des solutions. Une entreprise sur trois peut organiser le télétravail, en plus nous sommes en période de vacances, il y a moins de gens au travail que d'habitude et il y a donc une réelle opportunité d'organiser cela dans les semaines qui viennent, même si ce n'est pas facile", explique Pieter Timmermans.


 

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