Quelque 1.500 curieux se presseront au portillon de l'abbaye de Westmalle mercredi et jeudi. Pour la première fois depuis le début de son activité de brassage, en 1836, la communauté monastique anversoise dévoile les installations où sont produits ses breuvages trappistes.
Annoncées mi-juin, les deux journées ont affiché complet en quelques minutes. Seuls les 17 moines et une cinquantaine de laïcs actifs au sein de la brasserie déambulent habituellement derrière les murs de l'abbaye. De nombreuses personnes de la région et des amateurs de bières trappistes demandaient toutefois à visiter la brasserie et la communauté monastique a fini par se laisser convaincre. Malgré l'engouement, aucun billet supplémentaire n'a été accordé. Les moines ne ferment toutefois pas la porte à une nouvelle édition l'an prochain.
Le tour du propriétaire dure environ une heure et est organisé par salves de 25 personnes. Durant la visite, les badauds peuvent donc découvrir comment l'Extra, la Double et la Triple Westmalle sont brassées, embouteillées et emballées, pour une production annuelle plafonnée à 120.000 hectolitres. La ferme, la boulangerie et la fromagerie accueillent également le public. En vertu de la règle de Saint Benoît, les moines trappistes doivent en effet subvenir à leurs besoins par leurs propres moyens, via le travail manuel. Ils ont donc développé toutes sortes d'activités artisanales.
Chaque visiteur a déboursé 12,5 euros. Une partie des bénéfices sera versée à l'ASBL Coda, active dans les soins palliatifs. Cette dernière est l'une des associations qui bénéficient du soutien de la communauté monastique. Une partie des recettes liées à la vente de bières est en effet redistribuée à des bonnes œuvres.
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