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Hôtel, bureau mobile: pour les experts qui doivent gérer près de 40.000 dossiers de sinistrés, "tous les jours se ressemblent"

Hôtel, bureau mobile: pour les experts qui doivent gérer près de 40.000 dossiers de sinistrés, "tous les jours se ressemblent"
© BELGA
 
 

Les inondations ont causé énormément de dégâts en Wallonie, près de 40.000 dossiers ont déjà été introduits auprès des assurances par les personnes sinistrées mais certaines n’ont encore eu droit à aucune expertise. Les experts sont débordés… Ils doivent trouver des solutions pour aller au plus vite, comme l’installation de bureaux mobiles.

Après les inondations dévastatrices qui ont touché une bonne partie de la Wallonie, l’heure est à l’expertise… Les personnes sinistrées doivent remplir un dossier à remettre à leur assurance afin d’être indemnisées.

Près de 40.000 dossiers ont déjà été introduits auprès des compagnies d’assurance. Certains habitants n’ont cependant encore eu droit à aucune expertise, une étape pourtant essentielle pour aller de l’avant. Mais les experts font ce qu’ils peuvent et sont littéralement débordés.

Ils sillonnent les zones sinistrées jour après jour et doivent trouver des solutions pour aller au plus vite. Certains ont choisi de dormir à l’hôtel, d’autres ont installé des bureaux mobiles dans les zones à visiter. C’est notamment le cas de Marc Van Clemput, dont les journées se suivent et se ressemblent : "Les journées, elles ne changent pas. C’est malheureusement tous les jours la même chose : on doit se rendre chez les sinistrés du matin au soir. Nous travaillons ici six jours sur sept et on a mis à disposition un bureau mobile pour les sinistrés parce qu’on s’est rendu compte qu’ils n’arrivaient pas à rentrer en contact facilement avec les compagnies d’assurance, les experts qui sont tous, comme mes confrères, débordés de travail. Et donc, on vient vers eux pour le premier contact", explique l’expert.

Cette alternative fonctionne et fait du bien aux personnes sinistrées. Cela leur facilite grandement la tâche. "Les gens ont surtout besoin d’être accompagné et d’une présence. C’est ce qui fait qu’on est là aujourd’hui, sur le terrain. Et puis, trois semaines avec ce bureau mobile, tous les jours se ressemblent malheureusement aujourd’hui et le rythme de travail ne diminue pas, au contraire", poursuit Marc Van Clemput.


 

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