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Grève sauvage d’un sous-traitant des TEC : à bout, les chauffeurs dénoncent la surcharge de travail

 
 

Un mouvement de grève de la société privée Keolis, qui opère pour les TEC, touche depuis ce matin la région de Huy-Waremme-Hannut et de Jodoigne-Tirlemont.

"Grève sauvage des bus entre Jodoigne et Hannut. Les élèves sont pris en otage en plein examens", nous a indiqué un témoin via le bouton orange Alertez-nous.

Aucun bus n’est en effet sorti du dépôt de Landen ce matin. Et un piquet de grève a été installé. Les chauffeurs dénoncent une surcharge de travail.

"Nous faire travailler des 12 jours d'affilée non-stop, pas de jours de congé, travailler 6 jours par semaine, les bus ne sont pas en état pour rouler… Il y a un ras-le-bol complet, général, et voilà où on en est", a expliqué Vincenzo Caruba, chauffeur de bus et délégué FGTB

Dans une société de transport privé comme celle-là, un recours à la grève, ça n'arrive jamais. Le marché des bus privés qui roulent pour le compte des TEC a été redistribués en août dernier. La société Keolis a récupéré de nouveaux parcours et depuis lors, il y a quelques soucis d'organisation. 


"Le taux d'absentéisme augmente de manière assez catastrophique"

"Les temps de parcours ne correspondent pas à la réalité donc on fonctionne avec des retards sans arrêt, ce qui  veut dire que les gens sont sous pression, ce qui veut dire qu'à un moment donné, certains supportent moins bien que d'autres et donc il y a un taux d'absentéisme qui augmente de manière assez catastrophique", explique Bruno Belluz, secrétaire permanent CSC

"C'est toujours les mêmes qui sont appelés au pied levé pour remplacer, et il n'y a pas de solution aujourd'hui qui s'en dégage", ajoute Johnny Coin, permanent FGTB

Il est probable que les bus du dépôt de Landen ne roulent toujours pas demain matin.


©RTL INFO
 
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