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Frank Vandenbroucke tire la sonnette d'alarme: "Nous devons prendre des actions urgentes"

Frank Vandenbroucke tire la sonnette d'alarme: "Nous devons prendre des actions urgentes"
 
CORONAVIRUS
 

Le ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, a estimé vendredi qu'il était "urgent" de prendre des mesures pour ralentir la poussée des indicateurs de la pandémie. Dans De Ochtend, sur la VRT, le socialiste flamand a plaidé pour plus de télétravail au retour des vacances d'automne et pour une limitation des contacts. Tous les indicateurs poursuivent leur hausse et la pression s'accroît sur les hôpitaux. Ils prennent en charge, selon les dernières données disponibles, près de 1.900 patients infectés par le coronavirus, dont un peu plus de 360 en soins intensifs. Soit comme en juin dernier.

"Nous devons prendre des actions urgentes", a déclaré le ministre vendredi matin. "Heureusement qu'il y a la vaccination, qui nous protège d'une catastrophe. Mais si cela continue de la sorte, nous allons atteindre le seuil critique de 500 patients en soins intensifs."

L'hôpital de Gand prend des mesures pour ces lits 

Si cela ne tenait qu'à lui, les gens prendraient leurs responsabilités pour s'organiser "et faire plus de télétravail". "Si les entreprises veulent continuer à fonctionner, elles doivent passer au télétravail", estime le socialiste flamand, enfonçant une nouvelle fois le clou sur l'utilité du port du masque et la réduction des contacts sociaux.

L'hôpital universitaire de Gand (UZ Gent) a annoncé récemment qu'il ne réserverait plus de lits pour les patients atteints du Covid-19, les soignants ne voyant pas de raison de mobiliser des lits pour des patients "majoritairement non vaccinés" au détriment d'autres pathologies. "Je comprends la frustration des hôpitaux. Mais la réaction" de l'hôpital de Gand "n'offre aucune perspective", selon lui. "Les patients Covid vont arriver. Si on ne réserve pas de lits, ils dormiront dans les couloirs", affirme-t-il.

Il dit en outre que ce système de phases a été conclu avec les établissements hospitaliers. "Si tous les hôpitaux réagissent comme celui de Gand, en une semaine tout notre système s'effondrerait."


 

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