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Emploi et formation: le "titre de compétence", ça vous dit quelque chose?

 
 

Deux fois par an en Wallonie et à Bruxelles ont lieu des épreuves pour décrocher un ‘titre de compétence’ pour des personnes qui ne détiennent pas de diplômes mais veulent valoriser leur savoir-faire. C'est le cas notamment en boulangerie-pâtisserie qui était le métier représenté durant cette session à Bruxelles.

Anderlecht à Bruxelles. Cindy a trois ans d’expérience dans la pâtisserie. Un domaine qui la passionne, mais elle n’a pas de diplôme. Elle est bien décidée à obtenir un titre de compétence avec un objectif bien précis. "J’aimerai bien me perfectionner ici pour pouvoir ouvrir plus tard ma pâtisserie", fait savoir Cindy Vandenbosch, candidate au titre de compétence. Mais avant de réaliser son rêve, cette jeune femme expérimentée doit passer une épreuve de validation devant des professionnels qui vont évaluer la qualité de son travail. Si l’épreuve est satisfaisante, elle obtiendrait un titre de compétence.

Arnaud Szalies, président du club belge de la coupe du monde de pâtisserie, dit au micro d'Emmanuel Dupond pour RTL-TVi:"C’est un plus quand on veut engager quelqu’un. Ce n’est pas un diplôme, mais ça permet de dire ‘cette personne a déjà ça !’."


Un excellent taux de réussite

Les épreuves de ce genre se déroulent deux fois par an dans 48 centres répartis dans la Région wallonne et Bruxelles. Trente-neuf métiers sont concernés par ces titres de compétence qui permettent d’accéder plus rapidement à une formation. Daniel Ceuppens, directeur du centre de validations de compétences, indique: "Les candidats qui passent la validation chez nous peuvent reprendre la formation boulanger-pâtissier en promotion sociale et gagnent deux ans de formation sur les trois années du cursus complet." Dans le top des métiers les plus validés : le boulanger-pâtissier. Et pour cause, c’est l’une des professions qui souffre de pénurie. Laurent Gall, coordinateur du centre de formation alimentaire: "C’est un métier qui n’est pas facile. Il y a des contraintes horaires, des contraintes de travail de nuit parfois dans les très petites structures."

Avec un taux de réussite de 73%, les titres de compétence ont un bel avenir devant eux. En 2016, d’autres métiers de l’horeca sont concernés comme les barmans et les serveurs de restaurant.


 

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