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El Khazzani: sa sœur vivrait à Bruxelles et aurait diffusé des messages fondamentalistes

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La police belge a mené lundi soir deux perquisitions à Bruxelles pour tenter de déterminer les "lieux de séjour" de l'auteur de l'attentat déjoué dans le Thalys Amsterdam-Paris, a annoncé mardi le parquet fédéral. Selon le journal La Dernière Heure, ces perquisitions ont été menées "chez la soeur du suspect ainsi que chez un ami à lui, où il aurait résidé plusieurs jours", une information que le parquet se refuse à confirmer.

Le père d'Ayoub El Khazzani, le jeune Marocain qui a fait irruption kalachnikov à la main dans un train Thalys, a décrit dimanche son fils comme "un bon garçon". Pourtant, d'après nos confrères du Nieuwsblad, Ayoub El Khazzani baigne depuis un certain temps dans l'islamisme radical. Son père l'aurait emmené pendant plusieurs années dans une mosquée radicale en Espagne. Le frère d'Ayoub El Khazzani en aurait d'ailleurs été l'un des prédicateurs, avant d'être renvoyé au Maroc à cause de ses idées extrémistes.


"Mon frère est mon cœur, ma deuxième paire d'yeux"

Officiellement, les trois filles de la famille El Khazzani vivent avec leurs parents à Algesiras. D'après les informations du Nieuwsblad, la plus âgée vivrait à Bruxelles. Âgée de 22 ans, elle serait mariée à un Marocain qui vivait auparavant en Espagne, et avec lequel elle aurait un fils. "Mon frère est mon cœur, ma deuxième paire d'yeux", a-t-elle écrit l'année dernière. "Puisse Allah le protéger". D'après nos confrères, la femme aurait régulièrement publié des propos fondamentalistes sur les réseaux sociaux.


"Je ne suis pas Charlie qui insulte ma religion, mon Coran"

Sur ce qui semble être sa page Facebook, révélée par le journal De Standaard et consultée par l'AFP mardi matin, la jeune femme indique en effet résider en Belgique. Cette page n'avait toutefois pas été actualisée depuis plusieurs mois. Elle n'était plus accessible mardi après-midi. La jeune femme s'y est montrée particulièrement active au moment des attentats jihadistes contre le journal satirique Charlie Hebdo et un supermarché casher de Paris en janvier, reproduisant des vidéos colportant des thèses négationnistes censées prouver qu'il s'agit d'un "fake" (une invention) et une affiche indiquant: "Je ne suis pas Charlie qui insulte ma religion, mon Coran".

On y trouve des vidéos de cheikhs salafistes saoudiens qui prêchent le Coran, mais également des mentions "j'aime" concernant des sites sur l'islam et des sujets plus légers comme l'amour, la perte de poids, ou les coiffures. Selon De Standaard, aucune référence à des organisations jihadistes comme l'Etat islamique n'a été trouvée sur cette page.


 

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