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Dyscalculique, dyslexique et dysgraphique, Marc-Aurèle a dû changer plusieurs fois d'école avant d'en trouver une qui accepte d'adapter sa pédagogie

 
 

Aménager l'encadrement des élèves qui souffrent de dyslexie, de dyspraxie ou encore de dyscalculie, ce sera obligatoire en Fédération Wallonie-Bruxelles dès la rentrée prochaine. Mais certaines écoles le font déjà et permettent à ces enfants de rester dans l'enseignement traditionnel. C'est le cas de cette école primaire de Dolembreux, dans la région de Sprimont, où se sont rendus Vincent Jamoulle et Marc Evrard pour le RTL info 13 heures.

Tom est le seul dans sa classe à travailler avec un ordinateur. "C'est un peu un handicap, qui m'empêche d'écrire correctement. Donc, j'ai plus de mal que certaines personnes", explique le petit garçon.

Grâce à des programmes adaptés, il fait le même travail que les autres. Dans son ancienne école, c'était différent.

"Dans l'autre école, on ne savait pas que j'avais ce handicap, donc ça rendait la vie un peu plus difficile", ajoute Tom.

Un atelier de yoga a été mis en place pour aider les enfants hyperactifs avec des troubles de l'attention, et toute la classe en profite.

"C'est vraiment ça qui est fondamental, c'est de permettre que ces aménagements soient favorables à tous les enfants, et que chaque enfant puisse en retirer du bénéfice. Au moins l'enfant qui a ce besoin spécifique n'est plus alors pointé du doigt", déclare Véronique Hanssen, directrice de l'école Saint Joseph à Dolembreux.


Enfin une école adaptée pour Marc-Aurèle

Dyscalculique, dyslexique, dysgraphique, Marc Aurèle n'a quant à lui pas toujours pu utiliser sa tablette. "Mon ancienne institutrice ne voulait pas que je l'ai en classe. On avait mis une photocopieuse et elle ne voulait pas s'en servir, alors il y avait quelques problèmes. J'ai changé d'école, et plusieurs fois en plus", raconte-t-il. 

Ici, l'équipe pédagogique est dans une autre démarche. 

"Chaque école prend conscience qu'il y a des choses à mettre en place, qui ne sont pas trop coûteuses et trop difficiles à mettre en place. Un enfant pourra peut-être vivre sa scolarité complète au sein d'un même établissement, ce qui n'est pas le cas pour le moment", pointe la directrice. 

Marc-Aurèle pense aujourd'hui aux autres élèves qui sont dans son cas. "Je n'ai pas envie que d'autres enfants fassent le même parcours que moi. Je trouve ça bien qu'on mettre en place des systèmes comme moi j'ai", souligne le petite garçon.

Justement, à partir de septembre, les enseignants en fédération Wallonie-Bruxelles seront obligés par décret d'adapter leur pédagogie pour ce genre d'élèves en difficulté.


 

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