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Des gérants de salles de Crossfit attaquent l’état belge: ils demandent la réouverture

A l’arrêt depuis 4 mois, des gérants de salles de Crossfit attaquent l’état belge: "Aucune raison objective de nous empêcher de travailler"
© Pixabay tacofleur
 
 

Le tribunal de 1re instance de Bruxelles se penche ce mercredi matin sur une action en référé introduite par une trentaine d'exploitants de salles de Crossfit. Ils attaquent l'Etat belge afin d'obtenir la réouverture de leurs établissements.

Ce mercredi, l'affaire est seulement introduite et une réponse est attendue dans le mois. Cela fait 4 mois que les salles sont fermées et les gérants estiment qu'ils peuvent ouvrir au vu des protocoles mis en place. Ils estiment que le maintien de leur fermeture est totalement injustifié.

Les exploitants se disent révoltés par le manque de considération dont le gouvernement fait preuve à leur encontre depuis de nombreux mois. Ils mettent en avant les spécificités de leurs salles dont les espaces sont particulièrement grands et permettent aisément de respecter les gestes barrières.

Moralement et financièrement, ils sont à bout

Par cette action, ils espèrent donc obtenir la réouverture de leurs établissements dans les meilleurs délais. Pour l'un des avocats des exploitants, le recours a de bonnes chances d'aboutir : "Mes clients sont de petits indépendants, ils ne peuvent plus travailler, ils n’ont plus de ressources financières. Moralement, ils sont à bout et vendredi dernier lorsque le gouvernement a annoncé qu’il allait reporter encore les mesures qui auraient pu leur permettre de rouvrir, eh bien c’est l’incompréhension. Il y a des experts qui disent blanc, d’autres disent noir et on constate finalement que ce sont quelques ministres qui décident de tout en Belgique et cela ne va pas", a indiqué Maitre Philippe Forton.

Le conseil a aussi estimé que "lorsqu’il y a eu le déconfinement, mes clients ont pris des mesures, ils les ont respectés et on ne les a pas pris en défaut de le faire, donc il n’y a aucune raison objective de les empêcher de travailler, de permettre aussi à leurs membres de venir faire du sport, ce qui est bon pour leur santé".


 

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