Après plusieurs jours très angoissants dans la capitale, le patron de l'OCAM, l'organe chargé de l'analyse de la menace sort de son silence. Aujourd'hui, André Vandoren revient sur le niveau 4 maintenu durant plusieurs jours sur Bruxelles. Quand à la question de savoir si nous avons échappé à un attentat, l'intéressé affirme qu'aucun élément ne permet de le dire.
André Vandoren est le grand patron de l'OCAM, l'organe de coordination pour l'analyse de la menace. Ce grand patron revient dans le journal Le Soir sur la menace terroriste maximum, le fameux niveau 4.
"Il faut pouvoir dire que nous n'avons pas les éléments qui permettraient d'affirmer que nous avons échappé à un attentat", a déclaré le principal intéressé. Cette phrase nous interpelle. Et pour bien comprendre, un petit retour en arrière est nécessaire. Le 21 novembre, militaires et policiers sont dans la rue. Bruxelles a pris des allures de ville morte et depuis le gouvernement se justifie.
Jan Jambon, ministre de l'Intérieur a notamment déclaré au sujet du fameux week-end "Brussels lockdown": "On avait à ce moment des informations concrètes que dimanche soir avant minuit des attentats étaient planifiés".
Ce matin, André Vandoren relativise. Il a des divergences de point de vue avec le ministre de l'Intérieur.
"On va être très clair. Nous ne prenons pas et ne faisons pas des évaluations à la légère. Soyons clairs et c'est sur base d'éléments pertinents que nous, nous prenons des décisions au sujet de la menace, pas des risques, mais de la menace", a-t-il clarifié au micro de notre journaliste Loïc Parmentier.
André Vandoren ne souhaite pas être pessimiste pour l'avenir mais explique qu'il faudra encore vivre longtemps avec le niveau d'alerte 3 terroriste dans notre pays. Le niveau 3 correspond à "une menace possible et vraisemblable".
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