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Comme d'autres Belges, Karel et Mireille n'ont pas vraiment fêté Noël cette nuit: "Ici, 1.500 cougnous et 350 bûches sont prêtes"

 
 

Alors que de nombreux Belges ont fêté Noël comme il se doit ce dimanche soir, et qu'ils se sont réveillés difficilement ce lundi 25 décembre, d'autres vivent une fin d'année bien différente. C'est le cas des policiers, infirmiers, pompiers, traiteurs, boulangers… Notre journaliste Guillaume Fraikin s'est rendu dans une boulangerie familiale bien connue de Woluwé-Saint-Lambert ce lundi matin.

Pour les boulangers, Noël est synonyme de travail. Dans le commerce où notre reporter s'est rendu, le travail a commencé dès 22h30 ce dimanche. Karel Erard, le gérant, et ses collaborateurs ont passé la nuit à préparer des centaines de cougnous (ou cougnoles, selon les régions) et des bûches de Noël. Ce sont les deux produits phare du 25 décembre. "Ici, 1.500 cougnous et 350 bûches de Noël ont été préparés, sans oublier les centaines de baguettes et de pistolets", a indiqué Guillaume Fraikin, qui intervenait en direct dans le RTLinfo 8H sur Bel RTL.


Pas de Noël avant… la fin janvier!

Dans la boulangerie, Karel et sa femme n'ont finalement jamais fêté Noël le 24 décembre. Fils et fille de boulangers, et boulangers eux-mêmes depuis 40 ans, ils ont pris l'habitude de fêter Noël avec quelques semaines de retard, à la fin janvier. Car d'ici là, ils ont encore beaucoup de travail: après Noël il faut travailler pour le Nouvel An, et ensuite pour l'épiphanie où les galettes des rois prendront la place des cougnous dans les étalages.

À tous ceux qui travaillent en ces jours de fête, merci pour votre enthousiasme et votre courage!


 

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