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Comment se présente le futur de la Belgique avec le coronavirus? "Il faut vivre avec"

Comment se présente le futur de la Belgique avec le coronavirus? "Il faut vivre avec"
© RTL INFO
 
CORONAVIRUS
 

La Belgique a enregistré 32 nouvelles hospitalisations au cours des dernières 24 heures. Il y a donc, aujourd'hui, 477 patients hospitalisés, dont 89 aux soins intensifs, c'est 10 de moins que la veille. On compte aussi 108 nouvelles contaminations et 10 décès supplémentaires.

Le porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus était l'invité du RTL INFO 19H pour commenter ce bilan. Il estime qu'on a atteint un "plateau" et que nous devrons "apprendre à vivre" avec le coronavirus dans les mois qui viennent.

Luc Gilson: Le nombre de contaminations remonte légèrement par rapport à la semaine dernière. C'est inquiétant ?

Yves Van Laethem: Je pense qu'on est sur un plateau et qu'on risque de rester sur ce plateau pendant un certain temps. Un plateau aux environs des 100 contaminations. Bien sûr, on voudrait que ça disparaisse. Ce serait que le virus est de moins en moins présent.

Luc Gilson: Pourquoi ça ne descend pas?

Yves Van Laethem: Parce que malgré tout il y a une transmission qui continue à se faire. Je pense qu'il serait utile de savoir quel est le profil des gens qui sont toujours positifs. Pas pour les accuser en disant qu'ils sont des méchants, pas du tout. Mais pour essayer de comprendre là où le bât blesse. Est-ce qu'il y a moyen d'améliorer pour que ces cas diminuent de plus en plus. Je pense qu'on va sans doute vivre, pendant les semaines et mois qui viennent, d'une manière un peu chronique avec ce virus. En le tenant à distance le mieux possible. Peut-être grâce à l'air du temps, grâce à tout ce qu'on voudra. Mais il va falloir apprendre à ce qu'il soit là. Il serait étonnant, même si on serait heureux, qu'il disparaisse spontanément.

Luc Gilson: Il faut vivre avec?

Yves Van Laethem: Il faut vivre avec, comme on vit avec d'autres maladies infectieuses. Pour celle-ci on sait qu'on n'a pas de vaccin. On sait qu'on n'a pas encore vraiment de bon médicament. On sait ce qu'il faut faire pour diminuer son risque de l'attraper. Je pense qu'il faudra pendant les semaines et mois qui viennent continuer à observer ça.


 

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