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Coronavirus: les Belges sont plus nombreux à se poser des questions sur leur succession

 
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La crise sanitaire a aussi des conséquences pour les notaires du pays. Invité du RTL Info 13 heures ce samedi, le porte-parole de notaire.be Sébastien Dupuis a pu constaté que de plus en plus de Belges se posent des questions à propos de leur succession. "La crise sanitaire a quand même créé de nombreux stress chez les gens qui ont peut-être vu disparaître des proches de façon rapide et brutale", remarque-t-il. La question de la planification successorale se pose alors brusquement. "Si demain ça m'arrive, comment cela va-t-il se passer ? Que dois-je préparer pour que ce soit plus simple pour mes proches le jour où je ne serai plus là ?", autant d'interrogations qui surgissent.

Certains n'osent pas faire face à leur propre mort et la situation sanitaire actuelle les a un petit peu mis en face de la réalité

Par conséquent, le travail des notaires s'intensifie. "Les études notariales travaillent à plein régime pour l'instant. Les rendez-vous pour les questions d'ordre successoral et malheureusement aussi l'ouverture de dossier de succession, sont en nette augmentation", admet Sébastien Dupuis. Les personnes s'adressent aux notaires pour ces questions sont globalement les mêmes qu'avant la crise du coronavirus mais "peut-être qu'ils viennent un peu plus, certains n'osent pas faire face à leur propre mort et la situation sanitaire actuelle les a un petit peu mis en face de la réalité". "On voit souvent des sexagénaires qui viennent de prendre leur retraite et qui commencent à se demander comment les choses vont se passer", cite par exemple le notaire.

Enregistrer ou pas ses donations?

En termes de successions, le donations immobilières augmentent. Elles ont grimpé de près de 25 % en Wallonie l'an passé. "La région wallonne a diminué le taux de taxation" avance Sébastien Dupuis comme explication à ce phénomène. "C'est devenu très favorable de procéder à des donations immobilières" poursuit-il. Les donations mobilières, c'est-à-dire des dons d'argent, d'actions ou de titres, sont quant à elles stables. "Donner est très simple : on donne un objet, de l'argent, il suffit de faire un transfert bancaire. En principe, il faut l'enregistrer et payer des taxes mais tout le monde ne le fait pas comme tel. Si vous passez par un notaire, toutes ces taxes seront payés mais vous avez en plus une grande sécurité. Vous pouvez modaliser la donation, mettre certaines conditions", explique Sébastien Dupuis.

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