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Coronavirus: l'absentéisme des fonctionnaires permettra d'évaluer le déconfinement

Coronavirus: l'absentéisme des fonctionnaires permettra d'évaluer le déconfinement
 
 

Pour évaluer la sortie progressive du confinement, l'institut scientifique de santé publique Sciensano prendra en compte le nombre de consultations pour des symptômes grippaux chez les médecins généralistes, a indiqué jeudi le Centre de crise lors de son point presse quotidien. L'absentéisme au travail dans le secteur public permettra aussi de suivre l'évolution de l'épidémie.

Un délai très court

Pour repérer les signes alarmants le plus tôt possible, Sciensano suivra le nombre de patients qui se présentent chez leur généraliste avec des symptômes grippaux ou des infections respiratoires, comme cela se fait chaque année pour la grippe. Un réseau de médecins répartis dans tout le pays communique en effet ces informations en permanence. L'institut observera également le taux d'absentéisme au travail. Sciensano se servira pour cela de la base de données Medex, qui indique le nombre d'absences des fonctionnaires au jour le jour. "L'intérêt de cet indicateur est qu'il fonctionne avec un retard court, de quelques jours. Il se rapproche de la réalité épidémiologique du terrain", a déclaré Yves van Laethem, porte-parole interfédéral Covid-19. "Ces absences ont brutalement augmenté au début du mois de mars, après les vacances de carnaval", a expliqué l'expert.

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Manque de précisions

Le nombre de décès n'a commencé à monter que deux semaines plus tard. Le pic est aussi nettement plus marqué que ceux des saisons de grippe. L'accent était plutôt mis, jusqu'à présent, sur l'occupation des soins intensifs. "Cet indicateur reste important pour estimer la robustesse de notre système de santé et sa capacité à résister à une augmentation éventuelle des cas", a précisé Yves van Laethem. "Mais il ne permet pas de suivre très finement l'évolution de la pathologie dans la population", a-t-il ajouté. Il s'agit en effet d'un indicateur "tardif", les patients arrivant rarement d'emblée aux soins intensifs. Entre le 20 et le 26 avril, le nombre de consultations pour des symptômes grippaux a de nouveau baissé par rapport à la semaine précédente.


 

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