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Les salons de toilettage pour chiens contestent la fermeture: le ministre des Indépendants pense à un possible assouplissement

  • Les salons de toilettage doivent fermer mais...

  • Près de 40 aides vont être mises en place pour aider les secteurs touchés

 
 
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Comme d’autres services considérés comme non-essentiels, les salons de toilettage pour animaux doivent fermer jusqu’au 13 décembre. Après des indications politiques divergentes, nous avons clarifié les choses hier (voir l’article).

Une décision que contestent ces professionnels qui considèrent qu’il en va parfois de la santé et du bien-être des animaux. Jean Lecomte, est patron d'un salon à Auderghem. Il estime qu’il joue aussi un rôle social auprès des propriétaires : "Nous avons une clientèle un peu plus âgée, parfois malade, qui a donc un plus difficile à entretenir ses chiens, ne fut-ce qu’un brossage. On peut dire que les vétérinaires restent ouverts mais cette clientèle-là ne se dirigent pas facilement chez le vétérinaire parce qu’elle a déjà des problèmes financiers. Nous, on a un rôle social, on peut les accompagner et on peut surtout aider l’animal, ce qui est quand même notre but premier quelque part".


David Clarinval, le ministre des Indépendants et des PME, était l’invité de la matinale de Bel RTL. Interrogé à ce propos par Fabrice Grosfilley, il a déclaré qu’on pourrait réfléchir à une situation intermédiaire : "On pourrait imaginer que les toiletteurs puissent travailler en click and collect, c’est-à-dire on apporte le chien devant le salon et on vient rechercher son chien, une fois que le toilettage est terminé, afin d’assurer qu’il n’y ait pas de contact en le propriétaire et le toiletteur. Mais, c’est vrai que tout le monde n’interprète pas ça comme ça. Il y a encore des questions qui se posent et on va apporter les réponses très prochainement".

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