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Coronavirus en Belgique: les cours de remédiation ont beaucoup de succès

 
 

Les élèves à partir de la 3e secondaire sont présents à mi-temps depuis octobre, et certaines matières sont survolées ou peu comprises. Certains jeunes tentent de combler leurs lacunes en-dehors de l'école, avec des cours de rattrapage.

À l’Athénée Royal de Chênée, en province de Liège, des cours de rattrapage sont dispensés dans le cadre des ateliers "Echec à l’échec". Sans surprise, les mathématiques et les sciences restent les matières qui causent le plus de difficultés. En revanche, tous les élèves sont en retard sur le programme.

"En rhéto, ils revoient de la matière de cinquième parce que ça n'a pas été vu en cinquième. Pas le temps avec les mesures Covid. Donc les enseignants sont obligés de faire ce qu'ils peuvent", raconte Marcel Mignolet, professeur de mathématique. 

Marin est en cinquième année. Il vient faire des maths pendant les vacances. "Je suis ici un peu parce que mes parents m'obligeaient", dit-il. Mais c'est aussi parce que pour la première fois depuis qu'il est en secondaire, il a un peu de mal à suivre. "Gardez la motivation et un rythme de travail, c'est assez compliqué quand on est chez soi. Se motiver à se lever et tout, c'est assez compliqué", confie-t-il.

Même constat au cours de physique. Victor a demandé à ses parents de lui payer ses cours de mise à niveau : "Je viens ici pour performer, pour avoir en rentrant avoir acquis toute la matière et déjà pour préparer un peu les examens de fin d'année", raconte-t-il. Concept de force, principe d'Archimède... Chaque chapitre doit être assimilé.

Il faut aussi les bases nécessaires en mathématiques. "Ça va faire une génération merveilleuse au niveau des connaissances, ironise Marcel Mignolet. Ils ne seront pas au niveau normal je dirais". Rattrapage, remédiation, mise à niveau... Des concepts dont le succès risque de croître encore dans les années qui viennent.


 

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