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Coronavirus en Belgique - La Sûreté de l'Etat vous met en garde contre la diffusion de "fake news"

 
CORONAVIRUS
 

La Sûreté de l’Etat, les services de renseignements belges, met en garde contre des fausses informations qui circulent. Certains groupes ou certains pays utilisent la crise du coronavirus pour diffuser des fake news. Leur objectif est de dresser les populations les unes contre les autres ou de saper l’autorité de la police notamment.

D’autres virus insidieux se répandent sur les réseaux sociaux. Ils ont pour nom racisme,  extrémisme, ingérence étrangère. La Sûreté de l’Etat les débusque, les dénonce et alerte les citoyens, exemples à l’appui.

"Le risque principal c’est d’abord de profiter de cette période d’instabilité pour ajouter de la tension et susciter de la crainte. On n’est pas dans une période où l’on doit s’opposer. On est dans une période où l’on doit avoir une solidarité", souligne Pascal Petry, administrateur général adjoint de la Sûreté de l’Etat.

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Diviser, opposer, c’est l’un des objectifs du Parti National Européen et de divers groupes d’extrême droite. A l’autre extrémité du paysage politique, on s’active également. "Une des missions des services de renseignements est de garantir que les valeurs démocratiques d’un pays soient intactes mais aussi que les institutions puissent travailler correctement. Dire à un moment donné dans un article ou sur internet que l’on peut aussi utiliser de l’alcool désinfectant pour en faire un cocktail Molotov, ce n’est pas aider et susciter la paix et le calme sur le territoire belge", martèle Pascal Petry.

Des poursuites policières et pénales

Ce type de discours peut évidemment donner lieu à des poursuites policières et pénales.  Ce qui est plus difficile lorsque c’est un pays puissant qui se livre à des manipulations. "Il y a là une activité autour de la Russie. Il y a des groupes qui promeuvent l’image portée par la Russie ou par les Russes de dire que l’Union européenne n’est pas la capacité d’aider", indique  l’administrateur général adjoint.

Par ailleurs, la crise économique risque de transformer certaines de nos entreprises en oiseaux pour le chat. Qu’il soit russe ou chinois, là encore la Sûreté invite à la plus grande prudence.


 

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