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Coronavirus en Belgique: en grandes difficultés financières, les forains se sentent complètement oubliés (vidéo)

 
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Les forains, qui ont parfois le statut d'indépendants, se sentent oubliés. Ils estiment que leur situation n'a jamais vraiment été évoquée. Sans organisations d'événements, ils ont de grosses difficultés financières. En Belgique, cela concerne plus d'un millier de familles.

Deux mois qu'ils n'ont plus bougé leurs camions. La saison, qui devait reprendre avec les carnaval, est interrompue avant même d'avoir débuté.

Evidemment, de nombreuses charges restent les mêmes: les emprunts, les marchandises périssables... Et dans le plan de reprise, personne n'évoque leur secteur.

"On n'en entend quasiment pas parler, même rien du tout", a indiqué Hubert Bleus, forain depuis quatre générations, au micro de nos journalistes Julien Modave et Julien Raway. "Et c'est là qu'on est un petit peu indigné. On ne sait pas vers où ou se tourne, quand est-ce que ça va redémarrer, quand est-ce qu'on va pouvoir redémarrer... Que ce soient les petites festivités, les petites fêtes foraines, les foires".

Pour un redémarrage plus rapide, et en toute sécurité, les forains viennent de rédiger un code de conduite. Ils sont prêts à s'imposer des règles qui les rapprochent en tous points des commerces qui ont pu rouvrir.

"Les exploitants forains mettront des masques et leur personnel aussi, on obligera les gens à se laver les mains, on mettra du produit à disposition, on fera toutes les choses qu'on nous dira de faire, même peut-être plus", a expliqué Patrick De Corte, président des forains bruxellois.

Ce qui les déroute plus vite encore qu'une méga-attraction, c'est qu'ils n'ont de contact avec personne au fédéral: aucune information, aucune date.

Le secteur concerne pourtant 14.000 personnes en Belgique. Plus d'un millier de familles sans revenus autre que le droit passerelle.

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