En ce moment
 
 

Coronavirus en Belgique: comment la Côte se prépare-t-elle à l'arrivée des vacanciers durant l'été?

Coronavirus en Belgique: comment la Côte se prépare-t-elle à l'arrivée des vacanciers durant l'été?
© Image Belga
 
CORONAVIRUS
 

Les bourgmestres des communes belges du littoral n'étaient pas encore parvenus vendredi à s'accorder sur les mesures sanitaires à mettre en place pour les vacances d'été afin d'endiguer la propagation du coronavirus. Les partisans de mesures restrictives s'opposent à ceux qui veulent étendre les zones de baignade, tandis d'autres réclament surtout un consensus.

> CORONAVIRUS en Belgique: les dernières infos 

La Côte belge anticipe un afflux d'estivants d'autant plus important cette année que les voyages à l'étranger devraient soit rester interdits soit connaître une forte baisse. Ostende, la "reine des plages" dont l'étendue est pourtant relativement faible, a pris les devants en réclamant des restrictions d'accès.

On y évoque la piste d'un laissez-passer pour la plage octroyé aux clients d'hôtels et aux résidents. "Je comprends que ce ne soit pas à l'ordre du jour pour des communes plus petites, elles ne connaissent pas de tels afflux" de vacanciers, fait observer le bourgmestre d'Ostende, Bart Tommelein (Open Vld). Sa collègue de Blankenberge, Daphné Dumery (N-VA), partage ce souci.

Nous devons trouver un scénario tenable

"Je comprends la piste envisagée à Ostende, car ici aussi la plage est assez petite. Il faudra une solution, mais la base de la relance du tourisme à la Côte doit être la même pour tout le littoral", plaide-t-elle. A ses yeux, il convient surtout d'écouter les experts. La nécessité d'uniformiser les mesures est mise en avant par le bourgmestre de Bredene, Steve Vandenberghe (sp.a).

"Il ne faut pas de zones grises, ce ne serait pas clair pour les gens. Nous devons trouver un scénario tenable". Jean-Marie Dedecker (indépendant), bourgmestre de Middelkerke, envisage quant à lui d'ouvrir des zones de baignade supplémentaires pour espacer les estivants. Il refuse le principe de limiter le nombre de touristes. "L'horeca et les commerce sont déjà prêts à se noyer. Ils ont besoin des touristes", affirme-t-il.


 

Vos commentaires