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Les écoles ferment dans l'amertume: "C'était une année difficile avec un climat désagréable"

 
CORONAVIRUS
 

Dans ce contexte de crise du coronavirus, c'était aujourd'hui le dernier jour d'école. Le dernier jour d'une année scolaire complètement chamboulée. Les enseignants et élèves partent en vacances avec un petit goût de trop peu.

Ce sont les toutes dernières heures d'une année scolaire qu'ils n'oublieront pas. Les vacances après quelques petites semaines d'école sont à leurs portes. Pour beaucoup, ces congés arrivent un peu vite. Marie, 11 ans, regrette qu'on soit déjà le 30 juin:"C'est un petit peu trop tôt. Moi, j'aurais voulu un petit peu d'école et après seulement des vacances et je trouve aussi que les vacances sont trop longues"

Ophélie corrobore les propos de Marie: "Ce serait bien si elles étaient raccourcies un peu. Parfois, c'est plus ennuyant parce qu'on a déjà eu le confinement."

Dans cette école, il y a une poignée d'élèves pour ce dernier jour de classe. À peine 35 enfants sur un total de 200. Les conditions sanitaires sont toujours à respecter dans le contexte du Covid19 qui aura marqué les enseignants.

"C'est une année difficile, spéciale, avec un climat de classe qui n'est pas très agréable et un état d'esprit différent des autres années", commente madame Sylvie, institutrice maternelle.

Monsieur Mathieu, instituteur des section maternelle déplore cette fin morose: "D'habitude, c'est des "aurevoirs", "Bonnes vacances". Ici, à part quelques élèves il n'y a pas grand monde donc c'est un peu triste je trouve."

Pour les équipes, difficile également d'anticiper la rentrée scolaire. A priori, les choses devraient se passer normalement mais impossible toutefois de ne pas envisager les conséquences d'une potentielle reprise du virus.

Catherine Houdart, échevine de l'Enseignement: "On va se tenir au courant parce que vous savez qu'une rentrée scolaire ça se prépare à l'avance ça ne se prépare pas deux jours avant la rentrée scolaire qui se fait d' ailleurs un mardi cette année donc il faudra qu'on soit attentif évidemment aux circulairex de la Fédération Wallonie-Bruxelles en la matière."

Mais dès le mois de septembre une chose semble déjà claire: certains gestes ne disparaîtront pas. 


 

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