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Comment vont se dérouler la seconde session et la rentrée dans le supérieur? Réponse de la ministre

 
 

Les examens de seconde session débutent ce lundi dans les universités et hautes écoles. Les étudiants ont reçu les directives ces derniers jours. La ministre de l'Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles était l'invitée du RTL INFO 19H ce dimanche pour préciser comment se déroulera cette seconde session ainsi que la rentrée à venir d'ici quelques semaines. Elle a répondu aux questions de notre journaliste Antoine Schuurwegen.

Antoine Schuurwegen: Dans quelles conditions va se dérouler cette seconde session ?

Valérie Glatigny: La majorité des examens vont se tenir à distance, comme c'était d'ailleurs le cas pour la première session. Et pour les examens qui se tiendront en présentiel, un protocole a été envoyé aux établissements et répercutés auprès des étudiants afin de préserver la santé des étudiants et des professeurs. Celui-ci prévoit notamment le port du masque, le respect des règles de distanciation, également moins de 100 personnes dans un même endroit, et maximum trois heures dans le même local.

Antoine Schuurwegen: Ça c'est pour la forme. Maintenant le fond. Ces sessions sont tout de même très particulières. Est-on sûr que les niveaux de compétences et de connaissances sont acquis par les étudiants ? Ou les professeurs doivent-ils abaisser leur niveau d'exigence?

Valérie Glatigny: Je ne pense pas que les professeurs aient abaissé leur niveau d'exigence. On sait bien que c'est une année tout à fait spéciale. Ce que nous avons vu, c'est un effort incroyable de l'ensemble de la communauté éducative de l'enseignement supérieur pour s'adapter à ces circonstances et pour prévoir des nouvelles modalités d'examens pour pouvoir quand même tester les étudiants. Je pense que les résultats sont positifs puisqu'on a un taux de réussite légèrement supérieur, et surtout un taux d'abandon légèrement inférieur. Dans tous les cas ce qu'il faut souligner c'est l'incroyable réactivité et faculté d'adaptation des étudiants, qui ont réussi à rester concentrés sur leur apprentissage et leurs examens.

Antoine Schuurwegen: On a parlé des examens. Dans quelques semaines ce sera la rentrée. Comment va-t-elle s'organiser?

Valérie Glatigny: La rentrée académique se fera en principe en code jaune. C'est-à-dire avec un maximum d'enseignement en présentiel. C'est un campus dit riche en contacts. Ça permettra aux étudiants d'avoir des interactions, évidemment dans le respect des règles de distanciation sociale classiques. On le sait, c'est important de préserver cet enseignement en présentiel. La qualité des apprentissages dépend aussi du fait qu'un professeur et des étudiants puissent être en contact. Mais évidemment il faudra faire preuve de souplesse si les conditions sanitaires se détériorent. Si un cluster (ndlr: foyer de contagion) par exemple était identifié dans un auditoire, il faudrait pouvoir rebasculer vers l'enseignement à distance et donc rebasculer en code orange rapidement.

Antoine Schuurwegen: Vous parlez de distanciation sociale. Comment est-ce qu'on va faire dans des amphis de médecine ou droit par exemple, où on a déjà parfois les étudiants qui s'assoient dans les escaliers par manque de place?

Valérie Glatigny: Nous devrons probablement prévoir que tout le monde n'ait pas cours en même temps. Il faudra prévoir une série de modalités pratiques et ça fera l'objet d'une réunion avec les établissements ce vendredi. Toutes ces règles doivent être concertées, expliquées, agréées par tous pour pouvoir être respectées par un maximum de personnes.


 

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