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"Notre thermomètre affichait 41,5 degrés": comment font les travailleurs exposés aux fortes chaleurs?

 
 

Les personnes qui travaillent en extérieur souffrent pour le moment avec la chaleur. Que ce soit en rue ou même sur les toits, comment font-ils pour travailler dehors quand il fait plus de 30 degrés? Et que dire de l'équipe de chauffagistes qui placent des ventilations dans un grenier. Eléments de réponse avec nos journalistes sur le terrain Vincent Jamoulle et David Muller.

Avec les minutes qui passent, l'ombre diminue et la chaleur augmente. Pour ces ouvriers rencontrés à Liège, la journée de travail se terminera tôt aujourd'hui. "Cela devient insupportable", confie Pierre, entrepreneur. "Tout est brûlant. Ce n'est pas bon pour nos machines ni pour nous et puis en sachant que l'été sera long, on ne veut pas abuser et risquer une insolation ou quelque chose comme ça".

Avec une augmentation de commandes sur Internet, la quantité de cartons n'est pas prête de diminuer. La tournée pour ces éboueurs sera plus souvent interrompue. "On boit beaucoup d'eau et on s'en verse régulièrement sur le visage et sur le corps", explique Jason.


"On a les pieds bien gonflés"

Le service travaux de la commune de Soumagne est déjà passé en horaire d'été. Le poids de la débroussailleuse et la chaleur du moteur ne facilitent pas le boulot. "Oui, je confirme", dit Michael, ouvrier. "Mais on a des horaires adaptés. On commence à 6h et on finit à 13h. On s'adapte avec le temps".

Peut-être l'un des plus à plaindre, Jean-Luc place du 'roofing' au chalumeau sur ce toit plat. Envolée thermométrique garantie. "On sent déjà bien que le sol est à plus de 40 °C", déclare-t-il. "Et ça va cuire encore plus avec la flamme puisqu'on peut monter à 60°C. En fin de journée, on a les pieds bien gonflés".

Qu'ils soient salariés, indépendants ou fonctionnaires, ceux qui travaillent dehors ont aujourd'hui quasiment tous commencé tôt avec la fraîcheur du matin et une chose est sûre, ils ne feront pas d'heures supplémentaires.


Un chauffagiste dans... un grenier!

Via notre bouton orange Alertez-nous, un témoin nous a fait part de ses difficultés. Il ne travaille pas à l'extérieur, mais... dans un grenier. "Les températures sont impressionnantes. Nous sommes même obligés d'arrêter plus tôt. On a travaillé dans un grenier à faire les ventilations. La chaleur est très pesante et notre thermomètre affichait les 41,5 degrés. Après, on respecte également les règles en vigueur. Beaucoup de pauses et beaucoup d'eau", nous a-t-il indiqué.


 

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