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Voici les données DÉTERMINANTES qui ont poussé le gouvernement à ne pas décider

"Si cela augmente, on ne pourra pas assouplir": ces données DÉTERMINANTES ont poussé le gouvernement à ne pas décider
 
CORONAVIRUS
 

Les gouvernements fédéral, régionaux et communautaires réévalueront la situation vendredi prochain. "En pleine tempête, il ne faut pas décoller. Les chiffres incertains ne nous permettent pas d'assouplir les mesures en vigueur. Ce serait insensé et irresponsable", a expliqué le Premier ministre, Alexander De Croo, pour justifier ce "time out" d'une semaine.

Les différents gouvernements du pays ont décidé vendredi de ne pas assouplir les mesures en vigueur vu la situation épidémiologique des derniers jours. En effet, cette décision de statu quo a été motivée par les derniers chiffres des hospitalisations et des cas de contamination de Covid-19. Tentons d'analyser ces données. 


Ci-dessus, figure la courbe des admissions à l'hôpital. Depuis presque 3 mois, la situation semble stable.

Mais vendredi, il y a eu 204 cas de nouveaux patients Covid hospitalisés. Cette hausse importante s'est amorcée en début de semaine. "Mardi, mercredi et jeudi, on était dans une moyenne journalière de 150. Ce qui est déjà assez élevée", soulignait Frank Vandenbroucke, ministre de la Santé. 

Il faut remonter fin décembre, en fin de deuxième vague, pour retrouver un nombre aussi élevé ou le 13 octobre, soit en début de 2e vague, comme le montre le graphique ci-dessous. 


C'est ce constat qui a poussé le gouvernement à ne pas décider. "En plus, on compte 400 patients qui occupent des lits en soins intensifs et qui sont infectés par le Covid", poursuit le ministre Frank Vandenbroucke. 

Le nombre de lits en soins intensifs occupés par les patients Covid marque également une hausse soudaine. Ce même pallier était atteint en début de 2e vague.

Face à une telle situation, le Premier ministre Alexander De Croo a annoncé que le gouvernement se donnait une semaine pour éventuellement prendre de nouvelles mesures.

Deux scénarios sont alors possibles:

  • Dans le premier, cette hausse ne serait qu'une fausse alerte comme il y en a eu d'autres
  • Dans le deuxième cas, cette augmentation pourrait se confirmer. On serait alors à l'aube d'une troisième vague. "Si cela augmente, on ne pourra pas assouplir. C'est un message douloureux que je regrette énormément personnellement. Car j'en ai marre aussi", nous a confié Frank Vandenbroucke.

Quel est le bon scénario? Une semaine devrait être suffisante pour répondre à la question. Mais à l'exception du nombre de décès, tous les indicateurs sont à la hausse.


 

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