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Certains élèves mettent en place des stratagèmes modernes pour TRICHER aux examens: comment les écoles s'en prémunissent-elles?

 
 

Aujourd'hui, certains appareils connectés permettent aux élèves d'aller plus loin.

Les examens ont déjà débuté pour de nombreux élèves du secondaire, et c'est une tentation forte pour certains d'entre eux : tricher. Les astuces sont multiples, des vieilles techniques bien connues comme les copions aux plus modernes, comme l'utilisation d'une montre connectée.

Les nouvelles technologies permettent aux élèves de se montrer de plus en plus inventifs. Au collège Sainte Véronique à Liège, la direction a donc pris la décision d'interdire les GSM et montres connectées. Il faudra montrer patte blanche avant chaque épreuve. Les téléphones portables, éteints, ainsi que les montres, devront se trouver dans les sacs, rassemblés à l'avant de la classe.

"Maintenant, avec les GSM, les montres connectées ou même des écouteurs bluetooth, il faut être beaucoup plus vigilants. Simplement avoir le GSM éteint sur soi ou devant pendant l'examen n'est pas suffisant", confie Mathias Thyssen, directeur du collège Sainte Véronique.

La volonté du collège Sainte Véronique est aussi d'éduquer les élèves aux conséquences de leurs actes.

"La plus grave sanction, ça peut être l'annulation de la session d'examens et l'élève doit venir en 2e session, c'est déjà problématique. A l'université, s'ils n'ont pas tenu compte des remarques ou conseils qu'on leur a donnés suite à des tricheries, les sanctions à l'université seront beaucoup plus graves : on peut être exclu d'une université pour tentative de tricherie", note encore le directeur de l'école Saint Véronique.


 

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