En ce moment
 
 

Carl, restaurateur, se prépare à rouvrir: "J'espère que d'ici le mois de juillet, tout ça sera derrière nous"

 
CORONAVIRUS
 

Les propriétaires de restaurants sont soit soulagés, soit déçus des mesures annoncées hier. Cela dépend d'un établissement à l'autre. En fonction de leur taille, les règles de distanciation sociale sont plus ou moins faciles à appliquer.

L'une de nos équipes s'est rendue dans un restaurant d'Auderghem, où tout reste à installer avant la réouverture. Le propriétaire finit de peaufiner le nouveau plan de salle. "Comme les mesures sont plus souples qu'on ne le pensait, j'ai travaillé toute la nuit avec un collègue à repenser l'agencement du restaurant, confie Carl Dos Santos, restaurateur. On arrive à avoir une séparation entre les tables d'1m80."

La capacité habituelle de 260 couverts sera divisée en deux. Le restaurateur préfère malgré tout espacer les tables plutôt que d'installer des plexiglas. "D'abord, on a la chance d'avoir la place de séparer les tables et deuxièmement, je suis plutôt de nature confiante et j'espère que d'ici le mois de juillet, tout ça sera derrière nous. Je ne voulais pas faire cet investissement et je trouvais que c'était moyennement chaleureux."

C'est une véritable course contre la montre qui est lancée ici. Le restaurateur espère pouvoir ouvrir mercredi, mais avant, il va falloir compléter les réfrigérateurs. "Ça risque d'être un peu l'embouteillage chez les fournisseurs, c'est pour ça aussi que nous n'ouvrons que mercredi, pour permettre aux fournisseurs d'avoir le temps de tout nous livrer."

"Les assiettes propres ne croisent jamais les assiettes sales"

D'autres ont préféré anticiper et se préparer bien à l'avance, même avant de connaître précisément les mesures officielles. Thierry Naoum, restaurateur, apporte la dernière touche avant de pouvoir accueillir ses clients. "L'idée, c'est vraiment que les gens savent, quand ils arrivent, qu'il y a une distance à respecter."

Ici aussi, plusieurs éléments sont respectés: espacement d'1m50 entre les tables, distributeurs de gel et des conditions d'hygiène stricts entre la salle et la cuisine. "Les assiettes propres ne croisent jamais les assiettes sales. Quand elles sont débarrassées, elles vont d'office derrière."

Le challenge est d'évaluer la quantité de marchandise nécessaire. Il est difficile de savoir combien de clients répondront présents à la réouverture.


 

Vos commentaires