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Blokker: où les magasins vont-ils fermer?

 
 

Trente-sept magasins fermeront en Flandre, selon une source syndicale. Il s'agit notamment des magasins d'Aerschot, Deinze, Dixmude, Eeklo, Gand et Hasselt (2). Ces magasins ont réalisé les plus mauvais résultats selon la direction. En Wallonie, 25 magasins seront fermés. A Bruxelles et dans sa périphérie, ce sont sept magasins Blokker qui disparaîtront. Le personnel des magasins concernés est actuellement informé par la direction.
 
Pascal Strube, du syndicat socialiste, évoque "un véritable bain de sang social" pour qualifier cette restructuration. "Un tiers du personnel licencié. Certaines personnes travaillaient chez Blokker depuis 25 ou 30 ans", souligne-t-il. Son collègue du syndicat chrétien, Marc Jacobs, confirme que beaucoup de travailleurs ont une longue ancienneté chez Blokker. "La chaîne avait gelé l'embauche depuis plusieurs années", dit-il.


Environ 300 postes supprimés

La direction de Blokker veut fermer 69 magasins et supprimer environ 300 postes. Les syndicats vont tenter de sauver un maximum d'emplois via la procédure Renault, précise M. Strube. Ils veulent aussi disposer d'un plan d'avenir crédible pour la chaîne. Une première réunion d'information est prévue le 14 février avec la direction. "Nous voulons notamment avoir une liste du personnel. Sur cette base, nous pourrons voir si nous pouvons dégager des opportunités comme des RCC par exemple", explique M. Jacobs. "La direction nous a déjà assurés qu'elle collaborerait pour éviter les licenciements secs".      

Dans les 121 magasins restants, le plan directeur sera appliqué. Selon M. Jacobs, l'espace des magasins sera plus vaste et aéré avec un assortiment plus clair. "Par le passé, Blokker avait la réputation d'une chaîne de magasins où l'on trouvait de tout. Ils veulent renouer avec la tradition et se profiler comme le spécialiste de la maison". Le personnel des magasins concernés par la restructuration est actuellement informé par la direction. Les syndicats n'ont pas lancé d'appel à la grève. "Mais si le personnel ne peut pas travailler en raison du choc de l'annonce, il aura notre soutien", précise M. Strube.


 

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