Faire la demande d'une augmentation salariale par soi-même ne semble pas évident pour les Belges. Six employés sur dix ne se sentent en effet pas à l'aise avec une telle négociation, selon une étude du spécialiste du recrutement Robert Half publiée mardi. Un nombre similaire de salariés n'a d'ailleurs jamais demandé par lui-même une augmentation.
Aborder le sujet (47,1%), le manque de connaissance sur ce que l'on peut demander (42,1%) et la crainte de faire mauvaise impression (29,3%) sont les plus grands obstacles qui compliquent la tâche lors de la négociation salariale, que ce soit pour un emploi existant ou nouveau.
Un employé sur quatre a l'intention de demander une augmentation
À l'approche de la fin de l'année, qui est souvent propice à ce genre de conversation ainsi qu'à l'arrivée d'une indexation importante de certains salaires, il apparait qu'un employé sur quatre a l'intention de demander une augmentation de salaire en 2023.
Cela alors que 46% des employés interrogés indiquent avoir bénéficié d'une augmentation salariale au cours des 12 derniers mois, indépendamment de l'indexation automatique. En raison de la réalité actuelle de l'inflation et de l'indexation, ces demandes exigeront cependant un environnement favorable et risquent d'être encore plus difficiles, prévient Robert Half.
Le spécialiste du recrutement invite dès lors à ne pas perdre de vue les avantages sociaux et les diverses formes de flexibilité. "En plus d'une augmentation de salaire, cela peut constituer un complément intéressant au package salarial."
L'étude de Robert Half a été menée en ligne au début octobre auprès de 1.500 employés belges. La marge d'erreur maximale de ce sondage est de 2,43%.
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