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Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?

Attentats: nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer une situation de crise ?
 
 

Nos hôpitaux sont-ils prêts à gérer ce genre de situation de crise ? Suite aux attentats, certains établissements profitent de l'expérience parisienne pour revoir et corriger leur propre plan d'urgence, en cas de grosse affluence de patients, après un attentat ou une catastrophe. C’est le cas du CHR du Val de Sambre, à Auvelais, où se sont rendus Sébastien Prophète et Alain Hougardy pour le RTLINFO 13H.

Chaque hôpital dispose d’un plan MASH (mise en alerte de service hospitalier), c’est une obligation. Il prévoit le fonctionnement de l’établissement en cas d’afflux massif de patients. Les récents événements amènent les responsables de cet hôpital à réactualiser leur dispositif. "Evidemment on va tenir compte d’expériences ou de choses qu’on voit de l’extérieur. Par exemple, on n’est pas habitués à faire un plan pour un afflux massif de victimes par une explosion de bombe", explique Paul Janssens, directeur médical du CHR du Val de Sambre.


Différent d'une prise en charge classique

Une réflexion est en cours, l’objectif est d’améliorer ce plan d’urgence, qui tient compte notamment aujourd’hui de la présence d’un site classé Seveso à proximité de l’établissement. Comment gérer l’arrivée massive de patients en cas d’explosion ou de fusillade, par exemple, la réponse à cette question pourrait être intégrée à ce dispositif. "On se dit dans ce cas-là, est-ce que ce n’est pas plus que de la simple opération, alors que jusqu’à présent, c’était de la radio, des prises en charge plus classiques… Donc on réfléchit, ce n’est pas pour ça qu’on a toutes les solutions", ajoute M. Janssens. "Ça dépend aussi de l’état du plan, de quand il date et a été réactualisé la dernière fois, donc il y a des hôpitaux qui n’auront pas besoin de le faire, et d’autres hôpitaux qui vont profiter de l’occasion pour le faire", explique Marie Muselle, vice-gouverneur de la province de Namur.

Dans certains cas, une catastrophe nécessite le déclenchement du plan d’urgence provincial. A Namur, le prochain conseil de sécurité se tient à la mi-décembre. Le gouverneur y réunit différents acteurs de terrain pour améliorer les procédures. Là aussi, les attentats de Paris devraient être évoqués.


 

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