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Adil El Arbi, co-réalisateur du film "Black": "Nous, on voulait faire un film anti-bande!" (vidéo)

 
 

Adil El Arbi, l'un des réalisateurs de "Black", est l'invité du RTLINFO 13H pour commenter les violences survenues lors de la diffusion de son film hier à Kinépolis Bruxelles.

Invité sur le plateau du RTLINFO 13H, Adil El Arbi, co-réalisateur de "Black", est revenu sur les incidents qui ont éclaté durant une séance du film au cinéma Kinépolis de Bruxelles, ce mercredi vers 17h. Pour lui, les événements d’hier soir ne sont pas tant dus à la teneur de film, mais davantage à son succès — déjà 17.000 entrées. "C’est lié au fait qu’il y avait trop de monde qui voulaient aller voir le film, affirme-t-il. Beaucoup de jeunes en dessous de 16 ans ont acheté un ticket pour un autre film juste à côté et ont quand même essayé de rentrer". Il souligne d’ailleurs que les tensions ont commencé "avant même que le film ait commencé".

Le film, qui traite des bandes urbaines à Bruxelles, contient des scènes de violence et est interdit aux moins de 16 ans. Mais pour Adil El Arbi, le film aborde avant tout "une certaine réalité de Bruxelles" et doit être vu par le grand public. "Dans toute la Flandre et la Wallonie, on a vu le film, il n’y a pas eu de problème", note-t-il. "Les gens qui veulent faire des bagarres, ils vont le faire pour n’importe quel film que ce soit une comédie romantique ou non."


"Tout Hollywood est en train de se l’arracher"

Pour des raisons de sécurité, certains cinémas préfèrent ne pas diffuser le film, explique Luc Gilson. Une "sorte de censure" regrettable aux yeux du jeune réalisateur qui constate qu’'il y a des gens en Belgique qui ne vont peut-être pas pouvoir le voir" alors qu’ils ont fait "un film belge, bruxellois (…)", et que "Tout Hollywood est en train de se l’arracher". "Ils le kiffent grave", lance-t-il, tout sourire.

Adil El Arbi se défend d'avoir voulu donner une image sympathique du phénomène de bande. "Nous on voulait faire une film anti-bande", dit-il au contraire. "Je crois qu’à la fin du film, tous les jeunes vont se dire ‘c’est vraiment l’horreur’ pace que ça fonctionne comme une mafia, c’est très difficile d’en sortir, c’est très dangereux (…) A la fin je crois que tous les jeunes n’ont pas envie de faire partie d’une bande."


 

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