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À Liège, les gilets jaunes tentent de se faire entendre, SANS VIOLENCE: "On doit bouger, il faut que les gens vivent décemment"

 
 

À Liège, l'atmosphère était différente de celle de Feluy. Des gilets jaunes ont bloqué la circulation près du dépôt de carburants à Sclessin mais la police les a délogés dans le calme.

Déterminés mais pacifistes, voilà l'état d'esprit des gilets jaunes à Liège hier soir. Pas de casseurs mais des citoyens engagés dans le mouvement des gilets jaunes. Ils étaient une quarantaine devant le dépôt de carburant à filtrer les voitures.

"On fait un barrage filtrant, il n'y a pas de débordement ni rien. On n'est pas là pour foutre le bordel", témoigne l'un d'entre eux.

Ils veulent être entendus sans violence, avec toujours la même colère.

"Nous on douille 70 euros pour nos pleins d'essence. Nos courses, faut les payer. L'eau augmente, l'électricité augmente, argumente une autre. Je pense que maintenant, il faut que tout ça cesse. On doit bouger. Nous grands-parents l'ont fait, à nous de le faire pour nos enfants. Mon fils va rentrer à l'université en septembre et je pense qu'il va falloir sortir plus de 3.000 euros. Je fais quoi ? Je braque une banque ? Maintenant il faut que ça cesse, il faut que les gens vivent décemment".

Plus tard dans la soirée, des gilets jaunes ont envahi le quai Vercour pour bloquer la circulation. Mais la police, qui a jugé l'endroit trop dangereux, a appelé des renforts et sans violence, ils ont convaincu les manifestants de quitter les quais?.


 

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