Dans 90 secondes pour comprendre sur Bel RTL, on parle aussi de la foire du livre qui ouvre ses portes aujourd’hui.
Oui souvenez –vous au début des années 2000, l’apparition des livres numériques. On ne donnait plus 10 ans au livre papier. Et bien si ils sont toujours là… On verra pourquoi et comment.
C’est un grand débat depuis plus de 15 ans… Livre format papier ou format numérique. Le second devait remplacer le premier. On a 90 secondes pour comprendre pourquoi et comment le livre papier survit.
Bon d’abord le comment… C’est vrai que depuis 2010, l’érosion des ventes du livre papier est constante. On n’a pas encore les chiffres pour l’année 2015, mais pour 2014, le Service général des Lettres et du Livre de la Fédération Wallonie-Bruxelles annonçait un recul des ventes de 3,2 % par rapport à 2013. Ce sont les livres de la littérature générale qui subissent les plus grandes diminutions… 10 % des ventes en moins.
Pourtant les éditeurs restent relativement optimistes.
Oui parce qu’à côté de cela, le marché de la BD, des livres pratiques et des beaux livres reste stable. Les lecteurs restent encore et toujours attachés au papier. Selon des études sociologiques, il y a trois raisons à cela : la nostalgie, les gens ont appris à lire, un livre à la main ; deuxièmement : le sensoriel, nombreuses sont les personnes qui mettent en avant le besoin de contact avec l’objet, le besoin de sentir de l’odeur de l’encre et du papier ; et enfin lire un livre format papier permettrait de mieux se déconnecter. De sortir des écrans dans lesquels nous sommes plongés à longueur de journée.
Pourtant le numérique poursuit sa progression...
Oui, mais il apparaît de plus en plus comme un complément. Un dérivé du livre grand format. Un peu comme l’est le format de poche. Il permet un autre accès aux livres.
Mais grâce au numérique le chiffre d'affaires global de l'édition belge augmente toujours très légèrement : +0,14% en 2014.
Les éditeurs belges francophones ont réalisé ensemble un chiffre d'affaires de 213,33 millions d'euros, dont 37,76 millions grâce à la vente de produits numériques. On peut donc dire que le numérique nourrit désormais aussi le format papier.
Un chiffre d’affaire qui est aussi soutenu par un nouveau phénomène : la vente des livres audio.
Oui on assiste à un retour de ces livres audio depuis 5 ans. Il faut dire que le genre s’est amélioré. Des comédiens professionnels sont de plus en plus souvent à la voix de ces livres. Le public aime les consommer notamment dans sa voiture. Un succès de la lecture oral confirmé par l’engouement suscité par des festival comme les Parlantes à Liège, l’Intime Festival à Namur
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