On les appelle souvent les "bébés ou les enfants parqués". Ces enfants écartés de leur milieu familial, pour diverses raisons, et qui se retrouvent placés dans des hôpitaux, faute de place dans les structures adaptées. Ils seraient plus ou moins 146 de moins de 6 ans, dans ce cas, chaque année. Une situation que la Fédération Wallonie-Bruxelles compte, désormais, régler. Plusieurs millions d’euros ont ainsi été dégagés.
7 millions d’euros devraient mettre fin au placement inadéquat des enfants dans les hôpitaux et par la même occasion, permettre de désengorger les 14 pouponnières en Wallonie et à Bruxelles.
A la pouponnière "Notre abri" à Uccle, 56 jeunes enfants vivent 24h sur 24. Ce service devrait être capable d’engager deux personnes supplémentaires.
"On va avoir du personnel en plus. Ce sont des bras en plus pour les enfants et des disponibilités supplémentaires. Ce sont aussi des emplois qui vont aider dans le soutien de la parentalité", explique Claire Meyer, la directrice de la pouponnière "Notre abri".
Deux centres d’accueil d’urgence seront aussi créés dans le Hainaut et à Bruxelles. L’ensemble du système va être refinancé.
Créer des centre d’accueil d’urgence
"Plus de 7 millions d’euros sont mis en œuvre pour créer des places d’urgence dans ce qu’on appelle des centres d’accueil d’urgence, des places dans des familles d’accueil pour pouvoir offrir des solutions aux demandants, les juges de la jeunesse,…", précise Rachid Madrane, ministre de l’aide à la jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Voilà 25 ans que le secteur de la jeunesse attendait ce refinancement. La situation était urgente. Actuellement, on ne peut répondre qu’à 20% des demandes de prise en charge de ces jeunes enfants.
Une série d’appel à projet va rapidement être lancée. Des bâtiments vont être construits. Les premiers engagements vont être pris en 2017.
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